M’étant départi pour une fois de l'aimable modestie qui fait tout mon charme, je ne pus m’empêcher de m’exclamer en voyant la pompe à l’huile réalisée par un concurrent de l’émission de M6
La meilleure Boulangerie :
« Mais la mienne était bien plus belle ! ».
Sachant que l’on a souvent tendance à enjoliver ses souvenirs, et me voulant parfaitement objectif, j’ai toutefois effectué des recherches dans mes archives et j’ai retrouvé cette fameuse pompe, confectionnée en début août 2014 - sa photo, mais aussi le texte qu’elle m’avait inspiré, petite parodie des déprimants polars nordiques…
Atteint de flémingite scripturale, je me contenterai donc aujourd’hui de réamorcer cette
POMPE FUNÈBRE
L’homme regardait le corps gonflé qui flottait dans l’eau.
Il était remonté à la surface un peu plus vite que prévu. Sans doute était-ce à
cause de la chaleur… Il fallait désormais le recouvrir. L’homme commença à
creuser dans la masse friable blanchâtre.
La clim était en panne. L’inspecteur Bengt Heyerdahl suait à
grosses gouttes dans le bureau aux vastes baies vitrées qu’il partageait avec
sa coéquipière Kerstin Strömblad. C’était le début d’août, et le soleil que
l’on avait attendu avec impatience durant de longs mois devenait importun,
d’ailleurs, aux yeux de Bengt, sa présence dans une ville comme Helsingborg
était aussi incongrue que celle d’un tanagra en robe de soirée dans un rade du
port au milieu des pouffes peinturlurées et des matelots imbibés d’aquavit. Ce
paysage était fait pour la pluie et la neige, rien d’autre.
Il soupira en essuyant une perle de sueur qui avait maculé
un de ces multiples questionnaires et recueils de statistiques que son
supérieur hiérarchique lui avait imposé de compléter. En entrant dans la
police, il rêvait de défendre la veuve et l’orphelin, pas de noircir des
paperasses. De toute façon, le résultat était couru d’avance : le nombre
de crimes allait continuer à gravir bravement sa courbe ascendante. La
grimpette était générale, les vols, les viols, ces saloperies du quotidien que
l’on avait baptisées gentiment incivilités, les chômeurs, les suicides ;
enfin, presque générale, car en revanche le nombre d’entreprises, les salaires,
les sourires et les occasions de s’amuser étaient en chute libre.
Le téléphone sonna. Bengt ne se sentit pas le courage de se
lever pour aller décrocher. Telle qu’il la connaissait, Kerstin allait se
précipiter vers l’appareil. Bingo, elle fonçait vers le combiné, et il entendit :
« Comment ? Allô, allô, j’entends mal… Répétez
l’adresse ! Allô, allô, allô ! »
Elle raccrocha et se tourna vers Bengt :
« Je n’ai pas vraiment compris. L’homme avait un accent
terrible, français je pense, tout ce que j’ai pu distinguer, c’est le mot pompe,
et je crois que j’ai pu noter l’adresse. C’est dans le nouveau quartier que
l’on vient de bâtir au bord de la mer. Fiskmåsarnavägen, rue des mouettes.
- Tu as dû constater comme moi que c’est toujours dans les
quartiers les plus glauques que l’on colle des noms bucoliques aux rues. Rue
des mouettes, rue des mésanges, rue des œillets ; jamais rue des cafards
ou rue des orties…
- Tu aurais préféré qu’on les baptise du nom d’un des
politicards véreux ou des chevaliers d’industrie pourris qui ont spéculé sur
ces terrains devenus constructibles d’un coup de parapheur magique ?
- Au moins ça aurait clarifié les choses. Mais trêve de
billevesées. Il faut se rendre sur place. Tu as entendu le mot pompe. Il s’agit sans doute d’un fusil à pompe…
- Il n’avait pas le ton d’une personne affolée.
- Qu’est-ce que t’en sais vraiment ? Et puis la voiture
est climatisée, cette ballade nous fera des vacances… »
Bengt se leva néanmoins à regret, sortant avec difficulté de
sa torpeur engluante.
« Tu mets ton gilet pare-balles ! Tu es folle, tu
vas crever de chaleur.
- Tu ferais bien d’en faire autant. Tu auras l’air malin si
tu prends une bastos dans ton petit bide grassouillet.
- Mais non, la meilleure protection, c’est la parole. Je
saurai le dissuader, le zigoto au fusil à pompe. C’est ma conviction.
- Toi, une conviction, c’est nouveau, ça vient de sortir ! »
Elle prit le volant de la Saab, et il s’installa à côté de
Kerstin.
Il se mit à trifouiller.
« Shit ! La clim de la bagnole est aussi en panne !
Adieu les fraîches vacances… Pas étonnant avec la baisse des allocations
d’entretien du matériel !
Tu sais, j’ai connu jadis l’endroit où l’on va. C’était une
côte quasi sauvage, avec seulement deux ou trois petites maisons. J’y venais
quand j’étais ado. Je regardais la côte d’Elseneur au loin, et je me récitais :
être ou ne pas être. Maintenant, les jeunes s’en foutent. Ce qu’ils veulent,
c’est avoir. Ce qu’ils voient à l’horizon, ce n’est pas le pays d’Hamlet, c’est
celui de la bibine, du pinard et de l’aquavit meilleur marché qu’ici. La cuite
discount.
Je suis écœuré quand je vois ces hordes barbares descendre
du ferry le samedi soir ou le dimanche matin, revenant bâtées de canettes et de
litrons, les traces nauséabondes s’éparpillant au fur et à mesure des retours
au bercail dans nos rues ! »
Ce que Bengt n’ajouta pas, c’est qu’un jour, faisant une
ronde préventive, il avait découvert son fils agenouillé comme un supplicié,
secoué par des hoquets et des spasmes. Il était descendu de la voiture et
s’était précipité vers lui, dans un élan d’amour paternel - ou de remords, il
ne savait pas trop bien.
« Erik ! »
Son fils avait levé la tête et lui avait hurlé :
« Barre-toi ! Tu ne vois pas que c’est de te voir
qui me fait dégueuler ! »
Il avait soulevé son pied droit, puis il
avait renoncé à s'approcher, une fois de plus il avait battu en retraite comme un lâche
qu’il était, comme il l’avait fait avec son ex-femme Monika.
Certes, elle cédait tout à Erik, mais n’était-ce pas lui le
plus coupable – le seul peut-être… ?
Il se tourna vers Kerstin. Elle conduisait à vive allure.
Elle avait la tête haute, le front plissé et le menton en
avant, avec ce regard sévère qu’elle prenait chaque fois qu’elle s’appliquait à
bien faire.
En revanche sa nuque était un miracle de douceur, roseur
duvetée barrée simplement de quelques mèches follettes de ses cheveux auburn.
Il aurait bien voulu poser ses lèvres sur le grain de beauté, juste au-dessus
du col du gilet pare-balles.
« Qu’est-ce que tu as à me reluquer comme ça ? »
Il préféra ne pas répondre.
Ce geste qui le tentait, il l’avait fait une fois, quelques
mois auparavant, alors qu’ils étaient en planque par une froide nuit d’hiver.
Ils s’étaient réchauffés mutuellement, et, de fil en aiguille, il s’était
retrouvé dans le studio de Kerstin.
Et ce qui devait arriver arriva…
Dans l’intimité qui suivit leurs ébats, il avait osé lui
poser la question qu’il réprimait depuis longtemps :
« Comment toi, la fille d’un médecin et d’une
antiquaire, lumineuse d’intelligence et cultivée, es-tu devenue une petite
fliquette… ? Flic, c’est bon pour un rustre comme moi…
- Ne crois-tu pas que d’une certaine façon j’exerce le même
métier que mon père ? Et en moins routinier ! »
Depuis cette nuit, par un accord tacite, il n’avait jamais
été fait allusion à cet instant d’égarement – mais oser qualifier d’égarement
un rapprochement, aussi bref soit-il, n’est-ce pas une absurde vulgarité de
feuilletoniste médiocre ?
Il détourna son regard et conserva son mutisme. Il ne tenait
pas, en tirant sur le fil ténu d’un instant de bonheur, à entraîner en même
temps les sacs de nœuds de ses remords et de ses lâchetés.
D’autant plus que c’était à l’époque où il tentait de se
rabibocher avec Monika. Il avait échoué, bien entendu…
Un crissement de freins, un dérapage contrôlé, une odeur de
caoutchouc brûlé.
« Monsieur est arrivé !
- Ouais, pas la peine de faire ce cinéma. On n’est pas en
train de tourner une série télé !
- Je passe devant toi, j’ai le gilet.
- Après vous, gente demoiselle ! »
Elle frappa à la porte de la bâtisse minable.
Un jeunot brun de poil à qui l’on pouvait attribuer une
vingtaine d’années ouvrit la porte. Sa tête me dit quelque chose, où l’ai-je
déjà vu, pensa Bengt. Oui, où ça ?
« Entrez ! », dit-il avec un fort accent
français.« Je m’appelle Eric. »
La pièce était vide, sauf une grande planche où figuraient
entre autres des fruits, des mendiants, des nougats, et une brioche plate et
vernissée traversée de sept stries.
Eric s’adressa à Bengt.
« Alors, ça ne te dit rien ? »
Un flash éclata dans la tête de Bengt. Mais oui… La dernière
année de ses études en gymnasieskola, il avait fait un voyage dans le sud de la
France. Il se rappelait, c’était la table des treize desserts de Noël, et le
mot pompe qu’avait entendu Kerstin ne concernait pas un fusil. C’était la pompe
à l’huile…
Mais on était au mois d’août… Alors, pourquoi ?
Les souvenirs se bousculaient dans sa tête, se dégageaient
en force des limbes où ils étaient enfouis depuis des années. Combien au fait ?
Une vingtaine. Oui, une vingtaine d’années…
Ce voyage, il l’avait effectué en tout bien tout honneur.
Pour ne pas dire en toute naïveté. Pas comme beaucoup de filles de sa classe
qui allaient dans les pays du Sud à la pêche aux latin lovers avec comme esche
une peau laiteuse et une toison dorée.
Un jour, il avait trouvé oublié dans un casier le carnet de
voyage d’une de ses condisciples. Les performances de ses amants d’une nuit
avaient été évaluées par une note de 0 à 5. Pire, d’autres testeuses avaient
ajouté en dessous leurs propres appréciations. Il avait été écœuré, non pas par
pruderie ou pudibonderie, mais par le caractère consumériste d’un tel tableau
qui réifiait l’être humain. Il avait remis le carnet à sa place en griffonnant
dans un coin Que Choisir, titre d’un magazine qu’il avait vu affiché dans les
kiosques français et qui l’avait aidé dans le choix de la bouteille de
champagne qu’il avait offert à son père.
Pour lui, rien de tel dans ses motivations, c’est ce soleil
qui lui manquait qu’il recherchait, et il était descendu vers la Provence en
stop, la bourse lestée de quelques minces économies obtenues par de petits
boulots.
Ses ressources s’étaient vite épuisées.
Aussi, l’après-midi du 24 décembre, il errait sur une
plage, se demandant bien dans quel fast-food miraculeusement ouvert il allait
pouvoir vivre un simulacre de réveillon avec les derniers francs qui lui
restaient, en compagnie de quelques paumés aussi esseulés que lui.
Et c’est là qu’il avait croisé Catherine entourée d’une
bande de copains et copines.
« Eh, tu ne respires pas la joie, l’ami. C’est Noël,
que diable! »
Dans son baragouin en mauvais français rustiné par des mots
anglais, il avait expliqué d’où il venait, et que son cafard passerait vite
grâce au soleil. Il avait obtenu ce pour quoi il était venu, n’était-ce pas le
principal ?
Catherine avait proposé :
« Et si on l’invitait à notre soirée ? »
Tout le monde acquiesça avec enthousiasme, sauf un certain
Thierry qui lui jeta un regard noir.
Catherine avait entraîné la petite troupe vers sa maison.
Dans la salle à manger, une table était dressée, s’y étalaient les mêmes
desserts que Bengt revoyait aujourd’hui, dans une sorte de reconstitution
loufoque. Catherine lui avait expliqué la tradition des treize desserts ;
de tous c’est la pompe qu’il avait préférée. Sa légèreté était la même que
celle de Catherine, et le parfum de fleur d’oranger lui rappelait les
fragrances de sa peau brune.
On avait dansé, ri, fait des confidences, bu un peu plus que
de raison. On était allé chercher les cadeaux sous le sapin :
« On est désolé, on n’a rien pour toi, on ne savait pas
que tu serais là… »
Alors un des copains avait défait sa cravate en titubant et
la lui avait offerte avec une courbette :
« Il ne sera pas dit que nous ne savons pas recevoir.
Voici pour le nouvel ami de Catherine… »
Qu’était-elle devenue, cette cravate ? Peut-être
trainait-elle encore dans un coin de l’armoire où il entassait toutes ces
fringues imbibées de tant de souvenirs qu’il n’osait pas s’en séparer et qu’il
refusait catégoriquement de les mettre à la poubelle.
Catherine l’avait emmené dans le jardin, lui avait montré
une fenêtre.
« C’est celle de ma chambre. Elle sera ouverte. »
Elle avait relevé sa chevelure de jais, avait posé
furtivement ses lèvres sur les siennes et elle s’était enfuie dans un
bruissement de cotonnade froissée.
Une heure plus tard, il avait escaladé la façade avec une
aisance dont il se serait cru incapable.
Elle l’attendait. Quand, allongée contre lui, elle lui
chuchota « Tu es mon viking lover… », il eut mal dans son cœur, mais
quand il vit qu’il était le premier il sut qu’elle n’était pas comme ses
condisciples de gymnasieskola.
« N’est-il pas beau, ton cadeau de Noël ? »
lui avait-elle dit quand il s’était échappé à l’aube naissante.
Il revint les nuits suivantes, et c’était toujours le même
miracle. Mais il fallut bien rentrer en Suède. En dépit du champagne de France,
le réveillon du jour de l’an lui sembla sinistre.
Il attendait une lettre qui ne vint pas. Il en envoya une
qui n’obtint aucune réponse.
Elle était donc comme les autres.
Il rencontra Monika. Elle n’allait pas à la pêche aux latin
lovers, et ça lui plut. Il l’avait épousée…
Mais après la naissance d’Erik, il s’était aperçu que
l’amour de sa vie, à elle, c’était le fric, et ça, il ne pouvait pas lui
donner.
Erik… Eric…
« Ah, tu commences à piger….
Eh oui, je suis né huit mois après ton escapade française.
Mais pas dans le calme et la sérénité. Figure-toi que les parents de Catherine,
oui, mes grands-parents, ont eu vent de tes visites. Ils ont enfermé ma mère en
la traitant de gourgandine, on parlait ainsi dans cette famille.
Quand j’ai manifesté ma présence, ce fut pire. On essaya de
trouver un mari complaisant. Un dénommé Thierry, depuis longtemps amoureux
éconduit de ma mère, s’est proposé. Le 4 août, il est venu se jeter aux
pieds du lit où ma mère pleurait en silence. Il proposa ce que l’outrecuidance
et la maladresse l’amenèrent à appeler ses services.
Catherine, outrée, n’eut pas de mots assez durs pour dire ce
qu’elle pensait de lui. Il sut qu’elle le méprisait, il entra dans une rage
folle
« Je le savais ! », hurla-t-il, « J’avais
prévu cette réponse… », et il sortit un pistolet, tira dans la poitrine de
ma mère et retourna l’arme contre lui.
On ne put sauver Catherine, mais moi, hélas, on me sauva.
Tout ça je ne l’ai su que le jour de mes dix-huit ans, où
mes grands-parents m’ont révélé la vérité sur ma naissance. Le niais que j’étais
croyait que mes parents étaient morts dans un accident de la route. La
prévention routière a bon dos pour dissimuler les crimes. J’ai compris que si tu t’étais manifesté et avais eu le
courage de venir chercher Catherine, elle serait encore en vie. Tu as tué ma
mère, tout autant que Thierry. »
Une lâcheté de plus, se dit Bengt…
« C’est mon vingtième anniversaire aujourd’hui, et j’ai
décidé de venger Catherine.
Tu vois quand je réalisais la recette de pompe à l’huile de
ma grand-mère* et que je regardais le pâton de levain s’enfoncer dans l’eau,
puis remonter gonflé comme un vieux cadavre, je m’imaginais que c’était toi, et
c’était bon.
Mais je t’ai réservé une surprise. Ne remarques-tu rien ? »
« Bon, je t’aide, il n’y a que douze desserts. Voici le
treizième », s’exclama-t-il avec un ricanement diabolique.
Il sortit un pistolet de sa poche.
« C’est un pruneau !** ».
Pendant un millième de seconde, Bengt bondit à la rencontre
de la balle. Pour une fois il ne serait pas lâche.
Pendant une seconde, voyant les éclaboussures cramoisies, il
s’étonna bêtement de cette sauce tomate parmi les treize desserts de Noël.
Puis, durant une minute interminable, Bengt sut qu’il était
un bonhomme de neige en train de fondre sous les rayons torrides du soleil.
Quand il ne fut plus qu’une petite flaque honteuse, il vit Kerstin mettre les
bracelets à Eric, son autre fils.
Par la vitre de la portière Eric aperçut un adolescent qui
crachait en direction de la voiture au gyrophare bleu qui filait à toute
allure. Il ne réalisa pas que c’était son frère qu’il venait de croiser.
Pendant ce temps, les techniciens de la Criminelle
enfermaient dans un sac en plastique la pompe à l’huile qui, par miracle,
n’était pas maculée de sang.
*En réalité, l’auteur s’est inspiré de cette recette parue
dans Régal de juin-juillet-août 2013
(N. du Tr.) :
500 g de farine (250 g + 250 g)
15 cl d’huile d’olive (+ 4 c. à soupe)
30 g de levure fraîche de boulanger
1 pincée de sel
70 g de sucre en poudre
3 c. à soupe d’eau de fleur d’oranger.
Préparez un levain
avec la levure émiettée dans 15 cl d’eau tiède et 250 g de farine.
Battez dans le robot jusqu’à obtention d’une boule de pâte. Plongez ce levain
dans un saladier rempli d’eau tiède. Attendez que la boule de pâte remonte à la
surface (entre 2 et 10 minutes, selon la température ambiante), puis laissez-la
« faire la planche » à la surface pendant 8 minutes.
Pendant ce temps, préparez le reste de la pâte : dans
le robot, battez ensemble 250 g de farine, le sucre, l’huile d’olive, le
sel, 5 c. à soupe d’eau et l’eau de fleur d’oranger.
Quand la boule de levain est restée 8 minutes à la
surface, prenez-la délicatement et ajoutez-la dans le reste de pâte. Battez au
robot jusqu’à obtention d’une pâte bien homogène.
Recouvrez deux plaques de cuisson de papier sulfurisé.
Séparez la pâte en deux parties et façonnez sur chaque plaque une pompe ovale
et aplatie sur environ 2 cm d’épaisseur. Si la pâte est trop collante,
farinez à peine le bout de vos doigts. Pratiquez 7 entailles (comme tes 7 jours
de la semaine). Écartez bien les fentes, sinon les bords se rejoindront
totalement à la cuisson.
Laissez reposer 2 à 3 heures, les pompes auront gonflé
et doublé de volume.
Préchauffez le four à 180 °C. Enfournez les pompes
environ 10 à 12 minutes Elles doivent être dorées. Immédiatement après la
sortie du four, badigeonnez les pompes d’huile d’olive avec un pinceau.
** En français dans le texte (N. du Tr.)
Que ma mie était belle…
Pas vrai ?