jeudi 20 septembre 2018

Pompe repompée



M’étant départi pour une fois de l'aimable modestie qui fait tout mon charme, je ne pus m’empêcher de m’exclamer en voyant la pompe à l’huile réalisée par un concurrent de l’émission de M6 La meilleure Boulangerie :


« Mais la mienne était bien plus belle ! ».
Sachant que l’on a souvent tendance à enjoliver ses souvenirs, et me voulant parfaitement objectif, j’ai toutefois effectué des recherches dans mes archives et j’ai retrouvé cette fameuse pompe, confectionnée en début août 2014 - sa photo, mais aussi le texte qu’elle m’avait inspiré, petite parodie des déprimants polars nordiques…
Atteint de flémingite scripturale, je me contenterai donc aujourd’hui  de réamorcer cette

POMPE FUNÈBRE


L’homme regardait le corps gonflé qui flottait dans l’eau. Il était remonté à la surface un peu plus vite que prévu. Sans doute était-ce à cause de la chaleur… Il fallait désormais le recouvrir. L’homme commença à creuser dans la masse friable blanchâtre.

La clim était en panne. L’inspecteur Bengt Heyerdahl suait à grosses gouttes dans le bureau aux vastes baies vitrées qu’il partageait avec sa coéquipière Kerstin Strömblad. C’était le début d’août, et le soleil que l’on avait attendu avec impatience durant de longs mois devenait importun, d’ailleurs, aux yeux de Bengt, sa présence dans une ville comme Helsingborg était aussi incongrue que celle d’un tanagra en robe de soirée dans un rade du port au milieu des pouffes peinturlurées et des matelots imbibés d’aquavit. Ce paysage était fait pour la pluie et la neige, rien d’autre.
Il soupira en essuyant une perle de sueur qui avait maculé un de ces multiples questionnaires et recueils de statistiques que son supérieur hiérarchique lui avait imposé de compléter. En entrant dans la police, il rêvait de défendre la veuve et l’orphelin, pas de noircir des paperasses. De toute façon, le résultat était couru d’avance : le nombre de crimes allait continuer à gravir bravement sa courbe ascendante. La grimpette était générale, les vols, les viols, ces saloperies du quotidien que l’on avait baptisées gentiment incivilités, les chômeurs, les suicides ; enfin, presque générale, car en revanche le nombre d’entreprises, les salaires, les sourires et les occasions de s’amuser étaient en chute libre. 
Le téléphone sonna. Bengt ne se sentit pas le courage de se lever pour aller décrocher. Telle qu’il la connaissait, Kerstin allait se précipiter vers l’appareil. Bingo, elle fonçait vers le combiné, et il entendit :
« Comment ? Allô, allô, j’entends mal… Répétez l’adresse ! Allô, allô, allô ! »
Elle raccrocha et se tourna vers Bengt :
« Je n’ai pas vraiment compris. L’homme avait un accent terrible, français je pense, tout ce que j’ai pu distinguer, c’est le mot pompe, et je crois que j’ai pu noter l’adresse. C’est dans le nouveau quartier que l’on vient de bâtir au bord de la mer. Fiskmåsarnavägen, rue des mouettes.
- Tu as dû constater comme moi que c’est toujours dans les quartiers les plus glauques que l’on colle des noms bucoliques aux rues. Rue des mouettes, rue des mésanges, rue des œillets ; jamais rue des cafards ou rue des orties…
- Tu aurais préféré qu’on les baptise du nom d’un des politicards véreux ou des chevaliers d’industrie pourris qui ont spéculé sur ces terrains devenus constructibles d’un coup de parapheur magique ?
- Au moins ça aurait clarifié les choses. Mais trêve de billevesées. Il faut se rendre sur place. Tu as entendu le mot pompe. Il s’agit sans doute d’un fusil à pompe…
- Il n’avait pas le ton d’une personne affolée.
- Qu’est-ce que t’en sais vraiment ? Et puis la voiture est climatisée, cette ballade nous fera des vacances… »

 Bengt se leva néanmoins à regret, sortant avec difficulté de sa torpeur engluante.

« Tu mets ton gilet pare-balles ! Tu es folle, tu vas crever de chaleur.

- Tu ferais bien d’en faire autant. Tu auras l’air malin si tu prends une bastos dans ton petit bide grassouillet.
- Mais non, la meilleure protection, c’est la parole. Je saurai le dissuader, le zigoto au fusil à pompe. C’est ma conviction.
- Toi, une conviction, c’est nouveau, ça vient de sortir ! »

Elle prit le volant de la Saab, et il s’installa à côté de Kerstin.
Il se mit à trifouiller.
« Shit ! La clim de la bagnole est aussi en panne ! Adieu les fraîches vacances… Pas étonnant avec la baisse des allocations d’entretien du matériel !
Tu sais, j’ai connu jadis l’endroit où l’on va. C’était une côte quasi sauvage, avec seulement deux ou trois petites maisons. J’y venais quand j’étais ado. Je regardais la côte d’Elseneur au loin, et je me récitais : être ou ne pas être. Maintenant, les jeunes s’en foutent. Ce qu’ils veulent, c’est avoir. Ce qu’ils voient à l’horizon, ce n’est pas le pays d’Hamlet, c’est celui de la bibine, du pinard et de l’aquavit meilleur marché qu’ici. La cuite discount.
Je suis écœuré quand je vois ces hordes barbares descendre du ferry le samedi soir ou le dimanche matin, revenant bâtées de canettes et de litrons, les traces nauséabondes s’éparpillant au fur et à mesure des retours au bercail dans nos rues ! »

Ce que Bengt n’ajouta pas, c’est qu’un jour, faisant une ronde préventive, il avait découvert son fils agenouillé comme un supplicié, secoué par des hoquets et des spasmes. Il était descendu de la voiture et s’était précipité vers lui, dans un élan d’amour paternel - ou de remords, il ne savait pas trop bien.
« Erik ! »
Son fils avait levé la tête et lui avait hurlé :
« Barre-toi ! Tu ne vois pas que c’est de te voir qui me fait dégueuler ! »
Il avait soulevé son pied droit, puis il avait renoncé à s'approcher, une fois de plus il avait battu en retraite comme un lâche qu’il était, comme il l’avait fait avec son ex-femme Monika.
Certes, elle cédait tout à Erik, mais n’était-ce pas lui le plus coupable – le seul peut-être… ?
Il se tourna vers Kerstin. Elle conduisait à vive allure.
Elle avait la tête haute, le front plissé et le menton en avant, avec ce regard sévère qu’elle prenait chaque fois qu’elle s’appliquait à bien faire.
En revanche sa nuque était un miracle de douceur, roseur duvetée barrée simplement de quelques mèches follettes de ses cheveux auburn. Il aurait bien voulu poser ses lèvres sur le grain de beauté, juste au-dessus du col du gilet pare-balles.

« Qu’est-ce que tu as à me reluquer comme ça ? »
Il préféra ne pas répondre.
Ce geste qui le tentait, il l’avait fait une fois, quelques mois auparavant, alors qu’ils étaient en planque par une froide nuit d’hiver. Ils s’étaient réchauffés mutuellement, et, de fil en aiguille, il s’était retrouvé dans le studio de Kerstin.
Et ce qui devait arriver arriva…
Dans l’intimité qui suivit leurs ébats, il avait osé lui poser la question qu’il réprimait depuis longtemps :
« Comment toi, la fille d’un médecin et d’une antiquaire, lumineuse d’intelligence et cultivée, es-tu devenue une petite fliquette… ? Flic, c’est bon pour un rustre comme moi…
- Ne crois-tu pas que d’une certaine façon j’exerce le même métier que mon père ? Et en moins routinier ! »
Depuis cette nuit, par un accord tacite, il n’avait jamais été fait allusion à cet instant d’égarement – mais oser qualifier d’égarement un rapprochement, aussi bref soit-il, n’est-ce pas une absurde vulgarité de feuilletoniste médiocre ?
Il détourna son regard et conserva son mutisme. Il ne tenait pas, en tirant sur le fil ténu d’un instant de bonheur, à entraîner en même temps les sacs de nœuds de ses remords et de ses lâchetés.
D’autant plus que c’était à l’époque où il tentait de se rabibocher avec Monika. Il avait échoué, bien entendu…

Un crissement de freins, un dérapage contrôlé, une odeur de caoutchouc brûlé.
« Monsieur est arrivé !
- Ouais, pas la peine de faire ce cinéma. On n’est pas en train de tourner une série télé !
- Je passe devant toi, j’ai le gilet.
- Après vous, gente demoiselle ! »
Elle frappa à la porte de la bâtisse minable.
Un jeunot brun de poil à qui l’on pouvait attribuer une vingtaine d’années ouvrit la porte. Sa tête me dit quelque chose, où l’ai-je déjà vu, pensa Bengt. Oui, où ça ?
« Entrez ! », dit-il avec un fort accent français.« Je m’appelle Eric. »

La pièce était vide, sauf une grande planche où figuraient entre autres des fruits, des mendiants, des nougats, et une brioche plate et vernissée traversée de sept stries.
Eric s’adressa à Bengt.
« Alors, ça ne te dit rien ? »
Un flash éclata dans la tête de Bengt. Mais oui… La dernière année de ses études en gymnasieskola, il avait fait un voyage dans le sud de la France. Il se rappelait, c’était la table des treize desserts de Noël, et le mot pompe qu’avait entendu Kerstin ne concernait pas un fusil. C’était la pompe à l’huile…
Mais on était au mois d’août… Alors, pourquoi ?
Les souvenirs se bousculaient dans sa tête, se dégageaient en force des limbes où ils étaient enfouis depuis des années. Combien au fait ? Une vingtaine. Oui, une vingtaine d’années…
Ce voyage, il l’avait effectué en tout bien tout honneur. Pour ne pas dire en toute naïveté. Pas comme beaucoup de filles de sa classe qui allaient dans les pays du Sud à la pêche aux latin lovers avec comme esche une peau laiteuse et une toison dorée.
Un jour, il avait trouvé oublié dans un casier le carnet de voyage d’une de ses condisciples. Les performances de ses amants d’une nuit avaient été évaluées par une note de 0 à 5. Pire, d’autres testeuses avaient ajouté en dessous leurs propres appréciations. Il avait été écœuré, non pas par pruderie ou pudibonderie, mais par le caractère consumériste d’un tel tableau qui réifiait l’être humain. Il avait remis le carnet à sa place en griffonnant dans un coin Que Choisir, titre d’un magazine qu’il avait vu affiché dans les kiosques français et qui l’avait aidé dans le choix de la bouteille de champagne qu’il avait offert à son père.
Pour lui, rien de tel dans ses motivations, c’est ce soleil qui lui manquait qu’il recherchait, et il était descendu vers la Provence en stop, la bourse lestée de quelques minces économies obtenues par de petits boulots.
Ses ressources s’étaient vite épuisées.
Aussi, l’après-midi du 24 décembre, il errait sur une plage, se demandant bien dans quel fast-food miraculeusement ouvert il allait pouvoir vivre un simulacre de réveillon avec les derniers francs qui lui restaient, en compagnie de quelques paumés aussi esseulés que lui.

Et c’est là qu’il avait croisé Catherine entourée d’une bande de copains et copines.
« Eh, tu ne respires pas la joie, l’ami. C’est Noël, que diable! »
Dans son baragouin en mauvais français rustiné par des mots anglais, il avait expliqué d’où il venait, et que son cafard passerait vite grâce au soleil. Il avait obtenu ce pour quoi il était venu, n’était-ce pas le principal ?
Catherine avait proposé :
« Et si on l’invitait à notre soirée ? »
Tout le monde acquiesça avec enthousiasme, sauf un certain Thierry qui lui jeta un regard noir.

Catherine avait entraîné la petite troupe vers sa maison. Dans la salle à manger, une table était dressée, s’y étalaient les mêmes desserts que Bengt revoyait aujourd’hui, dans une sorte de reconstitution loufoque. Catherine lui avait expliqué la tradition des treize desserts ; de tous c’est la pompe qu’il avait préférée. Sa légèreté était la même que celle de Catherine, et le parfum de fleur d’oranger lui rappelait les fragrances de sa peau brune.
On avait dansé, ri, fait des confidences, bu un peu plus que de raison. On était allé chercher les cadeaux sous le sapin :
« On est désolé, on n’a rien pour toi, on ne savait pas que tu serais là… »
Alors un des copains avait défait sa cravate en titubant et la lui avait offerte avec une courbette :
« Il ne sera pas dit que nous ne savons pas recevoir. Voici pour le nouvel ami de Catherine… »
Qu’était-elle devenue, cette cravate ? Peut-être trainait-elle encore dans un coin de l’armoire où il entassait toutes ces fringues imbibées de tant de souvenirs qu’il n’osait pas s’en séparer et qu’il refusait catégoriquement de les mettre à la poubelle.
Catherine l’avait emmené dans le jardin, lui avait montré une fenêtre.
« C’est celle de ma chambre. Elle sera ouverte. »
Elle avait relevé sa chevelure de jais, avait posé furtivement ses lèvres sur les siennes et elle s’était enfuie dans un bruissement de cotonnade froissée.

Une heure plus tard, il avait escaladé la façade avec une aisance dont il se serait cru incapable.
Elle l’attendait. Quand, allongée contre lui, elle lui chuchota « Tu es mon viking lover… », il eut mal dans son cœur, mais quand il vit qu’il était le premier il sut qu’elle n’était pas comme ses condisciples de gymnasieskola.
« N’est-il pas beau, ton cadeau de Noël ? » lui avait-elle dit quand il s’était échappé à l’aube naissante.
Il revint les nuits suivantes, et c’était toujours le même miracle. Mais il fallut bien rentrer en Suède. En dépit du champagne de France, le réveillon du jour de l’an lui sembla sinistre.
Il attendait une lettre qui ne vint pas. Il en envoya une qui n’obtint aucune réponse.

Elle était donc comme les autres.
Il rencontra Monika. Elle n’allait pas à la pêche aux latin lovers, et ça lui plut. Il l’avait épousée…
Mais après la naissance d’Erik, il s’était aperçu que l’amour de sa vie, à elle, c’était le fric, et ça, il ne pouvait pas lui donner.

Erik… Eric…

« Ah, tu commences à piger….
Eh oui, je suis né huit mois après ton escapade française. Mais pas dans le calme et la sérénité. Figure-toi que les parents de Catherine, oui, mes grands-parents, ont eu vent de tes visites. Ils ont enfermé ma mère en la traitant de gourgandine, on parlait ainsi dans cette famille.
Quand j’ai manifesté ma présence, ce fut pire. On essaya de trouver un mari complaisant. Un dénommé Thierry, depuis longtemps amoureux éconduit de ma mère, s’est proposé. Le 4 août, il est venu se jeter aux pieds du lit où ma mère pleurait en silence. Il proposa ce que l’outrecuidance et la maladresse l’amenèrent à appeler ses services.
Catherine, outrée, n’eut pas de mots assez durs pour dire ce qu’elle pensait de lui. Il sut qu’elle le méprisait, il entra dans une rage folle
« Je le savais ! », hurla-t-il, « J’avais prévu cette réponse… », et il sortit un pistolet, tira dans la poitrine de ma mère et retourna l’arme contre lui.
On ne put sauver Catherine, mais moi, hélas, on me sauva.
Tout ça je ne l’ai su que le jour de mes dix-huit ans, où mes grands-parents m’ont révélé la vérité sur ma naissance. Le niais que j’étais croyait que mes parents étaient morts dans un accident de la route. La prévention routière a bon dos pour dissimuler les crimes. J’ai compris que si tu t’étais manifesté et avais eu le courage de venir chercher Catherine, elle serait encore en vie. Tu as tué ma mère, tout autant que Thierry. »

Une lâcheté de plus, se dit Bengt…
« C’est mon vingtième anniversaire aujourd’hui, et j’ai décidé de venger Catherine.
Tu vois quand je réalisais la recette de pompe à l’huile de ma grand-mère* et que je regardais le pâton de levain s’enfoncer dans l’eau, puis remonter gonflé comme un vieux cadavre, je m’imaginais que c’était toi, et c’était bon.
Mais je t’ai réservé une surprise. Ne remarques-tu rien ? »

« Bon, je t’aide, il n’y a que douze desserts. Voici le treizième », s’exclama-t-il avec un ricanement diabolique. 
Il sortit un pistolet de sa poche.
« C’est un pruneau !** ».
Pendant un millième de seconde, Bengt bondit à la rencontre de la balle. Pour une fois il ne serait pas lâche.
Pendant une seconde, voyant les éclaboussures cramoisies, il s’étonna bêtement de cette sauce tomate parmi les treize desserts de Noël.
Puis, durant une minute interminable, Bengt sut qu’il était un bonhomme de neige en train de fondre sous les rayons torrides du soleil. Quand il ne fut plus qu’une petite flaque honteuse, il vit Kerstin mettre les bracelets à Eric, son autre fils.


Par la vitre de la portière Eric aperçut un adolescent qui crachait en direction de la voiture au gyrophare bleu qui filait à toute allure. Il ne réalisa pas que c’était son frère qu’il venait de croiser.


Pendant ce temps, les techniciens de la Criminelle enfermaient dans un sac en plastique la pompe à l’huile qui, par miracle, n’était pas maculée de sang.

pompe à l'huile


*En réalité, l’auteur s’est inspiré de cette recette parue dans Régal de juin-juillet-août 2013
(N. du Tr.) :

500 g de farine (250 g + 250 g)
15 cl d’huile d’olive (+ 4 c. à soupe)
30 g de levure fraîche de boulanger
1 pincée de sel
70 g de sucre en poudre
3 c. à soupe d’eau de fleur d’oranger. 
Préparez un levain avec la levure émiettée dans 15 cl d’eau tiède et 250 g de farine. Battez dans le robot jusqu’à obtention d’une boule de pâte. Plongez ce levain dans un saladier rempli d’eau tiède. Attendez que la boule de pâte remonte à la surface (entre 2 et 10 minutes, selon la température ambiante), puis laissez-la « faire la planche » à la surface pendant 8 minutes.
Pendant ce temps, préparez le reste de la pâte : dans le robot, battez ensemble 250 g de farine, le sucre, l’huile d’olive, le sel, 5 c. à soupe d’eau et l’eau de fleur d’oranger.
Quand la boule de levain est restée 8 minutes à la surface, prenez-la délicatement et ajoutez-la dans le reste de pâte. Battez au robot jusqu’à obtention d’une pâte bien homogène.
Recouvrez deux plaques de cuisson de papier sulfurisé. Séparez la pâte en deux parties et façonnez sur chaque plaque une pompe ovale et aplatie sur environ 2 cm d’épaisseur. Si la pâte est trop collante, farinez à peine le bout de vos doigts. Pratiquez 7 entailles (comme tes 7 jours de la semaine). Écartez bien les fentes, sinon les bords se rejoindront totalement à la cuisson.
Laissez reposer 2 à 3 heures, les pompes auront gonflé et doublé de volume.
Préchauffez le four à 180 °C. Enfournez les pompes environ 10 à 12 minutes Elles doivent être dorées. Immédiatement après la sortie du four, badigeonnez les pompes d’huile d’olive avec un pinceau.

** En français dans le texte (N. du Tr.)


Que ma mie était belle…



Pas vrai ?

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