mardi 2 octobre 2018

En vert mais pas en vers !

Un rimailleur poussif est venu sans vergogne squatter ces lieux, en profitant pour salir l’image d’un malheureux couple qui ne mérite pourtant pas une telle infamie… Ajoutant le pipeau au mirliton, il se lance dans l’évocation d’une prétendue scène de ménage. Mais non, Monsieur le poétaillon de comptoir en quête de sensationnalisme afin de masquer la vacuité de vos propos, il n’y eut qu’un débat courtois sur l’utilité d’utiliser un mixer. Pas de quoi fouetter un chat, ni même une gelée pas prise !

Bon, le mépris suffira pour régler son compte à un tel personnage. Je ne m’appesantirai pas plus sur ce navrant épisode. Il est temps que ce blog revienne derechef à la vocation qui est la sienne : dispenser de façon didactique, néanmoins plaisante, des procédures simples -sans pour autant être simplistes- aptes à satisfaire des palais gourmets…
Monsieur le métromane s’est englué dans la confiture pour finir dans la déconfiture, eh bien je vais lui montrer comment traiter sereinement d’un même sujet : la confiture.
Cette fois-ci, il s’agit de confiture de tomate verte.

Tout d’abord trancher en quatre les tomates et les épépiner grossièrement. Les mélanger avec du sucre cristallisé dans la proportion 1,5 kg de sucre pour 2 kg de tomate. Ajouter le jus d’un citron et les lambeaux de son zeste avec une partie du zist. Laisser macérer une douzaine d’heures.
Transférer dans la bassine en cuivre destinée à la cuisson.


confiture de tomates vertes
12 heures après...


Laisser sur le feu.

confiture de tomates vertes
L'écume du jour
 
 

Écumer et arrêter la cuisson quand une goutte de jus coagule aussitôt sur une assiette inclinée.


confiture de tomates vertes
Quasi confites


Transférer dans des pots ébouillantés que l’on retourne après fermeture.


confiture de tomates vertes
...et que l'on re retourne un peu plus tard
 


N’en déplaise à certains, cette confiture obtenue à partir de tomates urbaines fut une réussite. On me permettra, à moi qui suis pourtant un bec salé, de me lécher les babines tout en songeant aux pots de confiture de tomates vertes que ma grand-mère poitevine concoctait en ces mêmes lieux.
Une de mes nombreuses madeleines proustiennes…
Et j’espère que l’on me saura gré d’avoir remis ce blog sur des rails qu’il n’aurait jamais dû quitter.
Peste soit de l’aiguilleur fou !

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