Bon, le mépris suffira pour régler son compte à un tel personnage. Je ne m’appesantirai pas plus sur ce navrant épisode. Il est temps que ce blog revienne derechef à la vocation qui est la sienne : dispenser de façon didactique, néanmoins plaisante, des procédures simples -sans pour autant être simplistes- aptes à satisfaire des palais gourmets…
Monsieur le métromane s’est englué dans la confiture pour finir dans la déconfiture, eh bien je vais lui montrer comment traiter sereinement d’un même sujet : la confiture.
Cette fois-ci, il s’agit de confiture de tomate verte.
Tout d’abord trancher en quatre les tomates et les épépiner grossièrement. Les mélanger avec du sucre cristallisé dans la proportion 1,5 kg de sucre pour 2 kg de tomate. Ajouter le jus d’un citron et les lambeaux de son zeste avec une partie du zist. Laisser macérer une douzaine d’heures.
Transférer dans la bassine en cuivre destinée à la cuisson.
12 heures après... |
Laisser sur le feu.
L'écume du jour |
Écumer et arrêter la cuisson quand une goutte de jus coagule aussitôt sur une assiette inclinée.
Quasi confites |
Transférer dans des pots ébouillantés que l’on retourne après fermeture.
...et que l'on re retourne un peu plus tard |
N’en déplaise à certains, cette confiture obtenue à partir de tomates urbaines fut une réussite. On me permettra, à moi qui suis pourtant un bec salé, de me lécher les babines tout en songeant aux pots de confiture de tomates vertes que ma grand-mère poitevine concoctait en ces mêmes lieux.
Une de mes nombreuses madeleines proustiennes…
Et j’espère que l’on me saura gré d’avoir remis ce blog sur des rails qu’il n’aurait jamais dû quitter.
Peste soit de l’aiguilleur fou !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire