lundi 3 juillet 2017

Les recettes du CHEF triplement luné (mal) CHAUD-ROND

Ayant constaté une baisse de fréquentation de ce blog, j'ai fait appel au consultant BlingBlog qui vient de me transmettre les résultats de son étude. Pour faire bref, les lecteurs se sentiraient frustrés de ne pas être confrontés à "de vraies recettes" pour reprendre la formulation d'un des membres du panel consulté.
Aussi, afin de pallier cette situation, j'ai obtenu du triplement luné
Chef Chaud-Rond
l'autorisation de publier en avant-première de bonnes feuilles de son ouvrage
La cuisine est un jeu de c...
à paraître dans les prochains jours aux éditions Grosse-Prise.




Escargots au beurre persillé dans leurs coquilles

Ingrédients :

12 souris vertes
1 vieux champ d’ail
1 tête de veau entière
1 sachet de cacahuètes
1 journal

Ustensiles :

1 friteuse
1 bassine d’eau
1 quatre-quatre
1 billot
1 hache
2 pierres

Processus :

Prendre les souris, les tremper dans l’huile, puis dans l’eau. On obtiendra une douzaine d’escargots tous chauds.
Effectuer des manœuvres au volant du quatre-quatre sur la totalité de la superficie du champ d’ail. On obtiendra sans problème l’ail écrasé que nécessite la recette.
Extraire le persil des narines de la tête de veau -le reste, par souci d’économie, pourra être réservé pour une autre préparation. Le placer sur le billot et assener de violents coups de hache jusqu’à parvenir à la finesse adéquate.
Ecraser grossièrement  les cacahuètes  entre deux pierres. On confectionnera ainsi un beurre de cacahuète incrusté d’éclats de ce fruit. 
Parcourir avec attention les pages du journal afin de vérifier que l’on y trouve bien la douzaine de coquilles indispensable pour la réalisation de la recette. Si ce n’est pas le cas, choisir un journal plus bas de gamme et renouveler l’opération.
Il ne restera plus qu’à finaliser le plat.
Pour ce faire, mélanger escargots, ail, persil, beurre, puis saler, enfin emballer le tout dans le journal.
Enfourner ensuite au micro-onde durant 30 secondes (ne pas oublier que les escargots sont déjà chauds…).
On servira comme une papillote
N.B. : Certains ajoutent un trait de pastis. Pour ma part, je préfère le boire.


Merci, Chef Chaud-Rond pour cette recette bien dans l’air du temps qui confronte moelleux et croustillant.


 

Œufs à la coque déstructurés

Ingrédients :

2 œufs
1 gressin
20g de beurre

Ustensiles :

1 marteau
1 planche
1 assiette
1 cuit-vapeur
1 cuillère

Processus :

Placer les œufs sur la planche, les frapper d’un coup de marteau. Il faut que la coquille soit bien en miettes.
Faire glisser sur une assiette. La mettre dans un cuit-vapeur, laisser 1 minute et 30 secondes. Sortir et assaisonner.
Pour réaliser la mouillette, poser le gressin sur la planche et le réduire en poudre, toujours à l’aide du marteau, en laissant cependant quelques éclats. Agglomérer avec le beurre. Façonner une quenelle. L'allonger sur le creux de la cuillère.
Pour le service, on déposera l’assiette sur la table avec la cuillère à son côté.
N.B. : Certains ne passent pas par l’étape de la planche et écrasent directement les oeufs sur l’assiette. Pour ma part, je ne vois pas l’intérêt d’une porcelaine déstructurée.


Merci, Chef Chaud-Rond, pour cette revisite toute en simplicité qui ne peut que ravir à la fois la ménagère et le gastronome.

 

Les vraies pâtes à la carbonara

Ingrédients :

500 g de spaghetti
750 g de gros sel
2 blancs d’œufs
5 cl de vodka.

Ustensiles :

1 plat en inox
1 batteur

1 toile siliconée
1 rouleau à pâtisserie.
1 boîte d’allumettes
1 emporte-pièce de 1 cm de diamètre
1 hâtelet

Processus :

Casser les spaghetti en tronçons de 2 à 4 cm.
Les entasser sous forme de meule au centre du plat en inox.
Dans la cuve du batteur, monter les blancs en une neige peu compacte. Remplacer le fouet par la feuille, et incorporer à petite vitesse le gros sel afin d’obtenir une pâte de consistance molle, mais avec cependant de la tenue. Former une boule que l’on aplatira sous forme de disque au rouleau sur la toile. Ce disque devra être capable de recouvrir entièrement la meule de spaghetti.
Arroser cette meule de vodka. Enflammer et recouvrir rapidement du disque de pâte de sel. Percer une cheminée au sommet à l’aide de l’emporte-pièce. Avec le hâtelet, percer des trous sur le côté et vers la base. Une combustion lente devrait se poursuivre, dont un subtil dégagement de fumée sera le témoin. En cas d’emballement luter quelques trous avec le reste de pâte non utilisé.
La parfaite cuisson sera acquise quand, en agitant légèrement le plat, on pourra entendre un discret son cristallin. On bouchera alors tous les trous d’aération et observera un délai de refroidissement de 30 minutes environ.
N.B. : Certains conservent à portée de main un verre de vodka sous le prétexte de pouvoir ranimer la flamme en cas de besoin, mais je sais où en général  finit cet alcool, Aussi, pour ma part, je déconseillerai cette procédure.


Merci, Chef Chaud-Rond, pour cette mise au point bien éloignée des querelles franco-françaises sur la présence de crème : ce retour aux sources authentiques des pâtes façon charbonnier nous enchante par ses parfums de sous-bois cisalpins.


 

Les makis à l’alsacienne

Ingrédients :

2 saucisses de Strasbourg
1 baguette de pain bien ronde
1 pot de sauce wasabi

1 salade (laitue de préférence)

Ustensiles :

1 aiguille à brider
1 poche à douille
1 casserole d’eau bouillante salée
1 planche
1 couteau-scie

Processus :

Couper une extrémité de la baguette.
En s’aidant de l’aiguille à brider, enlever assez de mie pour que les saucisses puissent y trouver leur place.
Injecter avec la poche à douille la sauce wasabi.
(Remarque : la sauce wasabi peut être remplacée -mais non avantageusement…- par de la sauce raifort, la sauce raifort par de la moutarde d’Alsace, la moutarde d’Alsace par de la moutarde de Dijon, la moutarde de Dijon par de la mayonnaise, la mayonnaise par du ketchup, le ketchup par de l’échalote hachée, et si vous n’avez rien de tout ça, je ne peux plus rien pour vous.)
Blanchir un nombre suffisant de feuilles de salade par une immersion de quelques secondes dans l’eau bouillante salée afin de les assouplir tout en conservant la couleur verte (fixation de la chlorophylle, etc, etc…)
Cuire les saucisses selon les instructions du charcutier, les insérer dans la baguette. Etendre la baguette enrobée des feuilles de salade sur la planche. Tronçonner en utilisant le couteau scie.
Placer verticalement les makis ainsi obtenus sur l’assiette.
N.B. : Certains remplacent les feuilles de salade  par des feuilles d’algue nori. Pour ma part, je considère que c’est de la triche.


Merci, Chef Chaud-Rond, pour avoir bien voulu nous communiquer cette recette qui transforme ce qui pourrait n'être qu’un ringard hot-dog en un plat bien actuel. Je ne regretterai que l’absence d’une graine (sésame, pavot ?) pour donner un peu de croquant.

samedi 1 juillet 2017

Six fleurs et six boulettes

En prospectant un de mes marchés favoris, j'ai eu l'oeil attiré par l'or de fleurs de courgettes venant visiblement d'être cueillies.
Moi qui en général ne découvre que de tristes pétales flétris sur les étals, je ne pouvais que sauter sur l'occasion. D'autant plus qu'à leur côté se trouvaient de petits poivrons blancs et noirs à la peau  bien brillante. Il y avait encore de ces tomates bien pleines de chair goûteuse dont je m'étais régalé la semaine précédente, de variété inconnue, car visiblement ce maraîcher et surtout ses vendeuses ne pratiquent pas le culte de la dénomination comme accroche commerciale. Je ne lui en tiendrai pas rigueur, car l'élément principal du contrat est rempli : ses légumes et ses fruits sont excellents.
Eh voilà, je mets dans ma charrette mes six fleurs, mon poivron blanc, mon poivron noir, mes tomates et... Mais cela est une autre histoire !
Je n'ai pas trop de recette en tête, mais qui dit farci dit farce, alors je vais chez le charcutier et fais l'emplette d'un peu de chair à saucisse et de deux andouillettes ...mais cela est une autre histoire !

Rentré à la maison, je passe à l'improvisation de la recette.

Je verse dans une bassine mes 240g  de chair. Je fouille dans le placard, pas de chapelure..
De la mie de pain trempée ? J'ouvre le frigo, pas de lait...
Bon commençons par hacher les herbes, l'inspiration me viendra peut-être pendant ce temps :
thym classique, thym citronnelle, pimprenelle,sauge, ail nouveau. Je râpe un soupçon de zeste de citron vert.

J'ai trouvé, je vais ajouter du fromage frais de chèvre  -le tiers d'une bûche de fromage de Sainte-Maure mort-né (ça sonne mal, mais ça goûte..).
Je suis très prudent sur le sel car la chair est assaisonnée, mais donne quelques tours de moulin de poivre noir et relève d'une bonne pincée de piment d'Espelette (au prix où l'on me l'a vendu au supermarché, il me faut le rentabiliser !).
Je mélange bien le tout et partage en six parts égales : les six boulettes...

Comme je crains que ces boulettes, même oblongues, ne sauraient être suffisamment cuites au moment où les légumes seront à point, je pratique une pré cuisson.



fleurs de courgette, farce
Six boulettes
Puis j'introduis ces six boulettes entre les pétales des six fleurs.
Il ne me reste plus qu'à disposer dans un plat en compagnie des découpes de poivron, à arroser d'huile d'olive, et à enfourner pour environ un quart d'heure à 180°C.
 
 
fleur de courgette, poivron blans, poivron noir
Six fleurs
 
Pendant ce temps je partage une tomate en deux hémisphères que je fais chauffer doucement à la poêle sur un léger trait d'huile d'olive.
 
 
Je peux dresser les assiettes. Je fais tomber quelques gouttes de balsamique blanc afin de conférer à la fois une pointe d'acidité et de sucre.
 
 
 
fleur de courgette farcie
Six fleurs et six boulettes
 
 
 
Constat : la farce est parfumée, de bonne tenue mais pas trop compacte.
 
 
fleur de courgette, farce
Coupe de fleur
 
 
Certes, je n'obtiendrais pas les suffrages de méridionaux dogmatiques, mais pour ma part je suis satisfait. Et mon épouse aussi.
Alors comme nous sommes ceux qui dégustons ces assiettes, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
 
 

mercredi 28 juin 2017

Vendéen : usage de faux

Eh non, il ne s'agit pas de l'arme des insurgés vendéens...


Vendéen
Vendéen attendant le débarquement d'armes et de munitions



Non, c'est moi qui puis être accusé d'usage de faux pour mon plat :



jambon, Vendée, jambon vendéen, mojettes
Faux jambon vendéen et fausses mojettes

 
Faux, d'abord, le jambon qui n'avait rien à voir avec le succulent jambon vendéen. Celui-ci était outrageusement sec et hypersalé. Honte au petit artisan qui nous a vendu depuis sa camionnette sur le marché d'épaisses tranches de ce jambon de sa production dont nous lui avions pourtant bien fait connaître la destination alors qu'il devait bien savoir qu'il n'était consommable qu'en fines tranches crues -et encore....
 
Faux ensuite ces prétendues mojettes, achetées en bocal cuisiné, qui n'en avaient ni le goût ni la texture.
Il est vrai que je n'ai à m'en prendre qu'à moi, qui n'ai pas vérifié la présence du Label Rouge qui figure sur les excellentes préparations de mojettes que j'ouvre en mes jours de paresse...
 
Bref, le fiasco dans toute sa splendeur !
 
 
 
 
 
 


mardi 27 juin 2017

L'excellence de leur tête

Vous ressemblez à une asperge. Vous êtes longue et mince, votre parfum n'en évoque aucun autre, et rien sur terre n'égale l'excellence de votre tête.

Amélie Nothomb  ( Barbe bleue )



Sans doute mes dernières asperges de la saison.
Elles ont déjà la tête dans les nuages.


asperges
Dernières asperges
 
Un plongeon de neuf minutes, et elles viennent s'allonger sur un quai embrumé.
 
 
Queues des brumes


On remarquera le style davidohamiltonien de la photographie ci-dessus, résultat d'une opportune trace de buée sur l'objectif. La différence entre Hamilton et moi, c'est qu'au lieu de braquer mon appareil vers de jeunes asperges, j'ai choisi des sujets en pleine maturité.



lundi 26 juin 2017

Duhomard et du lapin


Un homard quelque peu faraud se vantait d’être à l’origine de la création d’un apéritif, le Duhomard.

Moi qui suis allé à Thouars, j’ai une certitude : c’est un mensonge. En effet si un homard accroché facétieusement à la ligne d’un pêcheur dans la petite rivière Argenton serait bien à l’origine de ce produit, les faits ont eu lieu en 1926.



Duhomard, Thouars
La pêche miraculeuse




Duhomard, Thouars
Il est né le dit vin Duhomard


Ce homard était tout, sauf sénile ! Menteur, car pas né.  Au mieux, c’était un de ses aïeux qui caracolait chevauché par un groom…


Duhomard, Thouars
Le service est un peu cavalier



Un jour il croisa en chemin deux jeunes lapins fraîchement diplômés des écoles qui venaient en ville fêter leur réussite. Ils sympathisèrent, il raconta sa prétendue histoire, et tout naturellement les invita à déboucher une bouteille de Duhomard. 
« Ça devrait vous plaire, il y a des herbes ! »

Et ça leur plut ! Ils finirent la bouteille, en débouchèrent une autre.
Les lapins se prirent à rêver de leur avenir.
« Moi je ferai carrière rue de Garenne…
- Moi j’ai un piston au Ministère du développement du râble ! »

Bientôt ils s’écroulèrent. Quand ils reprirent conscience, ils gisaient dans un liquide gluant, parmi des débris d’échalotes, d’oignons et de champignons. Ils crurent voir du sang, ce n’était que de la tomate. Seules les feuilles de persil les réconfortèrent.


lapin, Duhomard, sauce
Mon lapin

L’un deux ricana : « On devrait écrire en lettres de sauce sur les murs de notre hôte thouarsais - au fait, où est-il passé ? - cette inscription : Duhomard m’a Thouet
L’autre, plus calculateur, s’indigna : « Ah oui, tu veux que notre mésaventure se sache… Pourquoi pas sur notre C.V., pendant que tu y es ! »

Moralité 

Un lapin ambitieux doit se méfier de trop fréquenter le homard, quand il est là, la casserole n’est pas loin…

 

 

Quant à moi, qui suis un pur scientifique et un scientifique pur, je contemple les quatre pattes avant de lapin achetées à un éleveur local baignant dans la sauce au Duhomard blanc (les cuisses pas l’éleveur) qui gisent à côté des castellane pompeuses de jus et de la garniture de champignons de Paris sautés à la poêle dans du beurre fermier.



lapin, Duhomard, sauce
Deux : jumelles ou cousines ?


Problème

Nous avons quatre cuisses. Quelles sont les probabilités respectives qu'elles proviennent de :

1 lapin
2 lapins
3 lapins
4 lapins

s
achant qu’elles sont extraites d’une caisse de 2n cuisses emplie par l’éleveur.

Un coup de pouce : la probabilité qu’elles proviennent d’un seul lapin est nulle…

Après cette aide, yapuka.  🙇

N.B. On fera l’hypothèse que les cuisses n’ont pas été déposées dans l’ordre d’abattage, et que le vendeur ne les prélève qu’au hasard ou à la tête du client , excluant une systématique d’extraction symétrique à l’ordre d’un dépôt ordonné.

Je ramasse les copies que l’on voudra bien remettre en cliquant sur le bouton x commentaires, la variable  x pouvant malheureusement être restée à la valeur aucun.
 

 

 

samedi 24 juin 2017

Encore des bêtes à cornes...

Vaillants petits !
Il fallait les voir, ces bigors ramper et grimper avec vigueur sur les parois de la fosse Tupperware où je leur avais donné l'ordre de se jeter.


Bande de feignasses !!!


Magnifiques guerriers portant cranement leurs bérets fantoches penchés  sur l'oreille. Il y en a même un qui a eu le courage de s'encombrer d'un sac à dos !



bigorneaux, fruits de mer
Bigors en action 


Aussi ai-je un petit coup au coeur quand leur parcours du combattant se termine  par une plongée de  7 minutes dans l'eau bouillante salée, très salée. Quelques uns ont bien tenté d'improviser un radeau de fortune avec des feuilles de laurier et un piment de cayenne, mais peine perdue, ils  gisent comme les autres au mileu de grains de poivre.

Hommages à ces bigors qui se sont sacrifiés, en compagnie de palourdes, de praires et de crevettes, pour honorer mes deux assiettes où  se pavanaient des huitres provenant de l'île de Ré.
Mauvaise nouvelle cependant : l'ostréiculteur m'a fait la confidence de l'échec du débarquement des huitres irlandaises, pourtant si gaillardes d'ordinaire, elles n'avaient pas supporté la chaleur du jour le plus long.



plateau de fruits de mer, huitres, palourdes, praires, crevettes
Les huitres et leurs renforts




vendredi 23 juin 2017

La Parthenaise

Il me souvient que le 10 octobre 2016, titillé par la Muse,



parthenaise, côte
Ma Muse


j'ai écrit cette oeuvre qui eut pu être immortelle si des malfaisants n'avaient pas décidé de faire passer dans le néant le forum qui lui servait d'écrin.
Je tente donc une manoeuvre d'évacuation.



LA PARTHENAISE

 

 
REFRAIN


Aux armes, carnivores !
Formez vos bataillons !
Tranchons, tranchons !
Qu’un sang bien pur
Abreuve nos quignons !

COUPLETS

Allons ! Enfants de la prairie !
Le jour de gloire est arrivé !
Pour nous de la métairie
La côte de bœuf sanglante est levée !
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces paisibles bovins ?
Ils viennent par tous chemins
Pour gaver vos fils, vos compagnes.

Tremblez, vegans et vous perfides,
L’opprobre de tous les gourmets !
Tremblez ! Tous vos plats insipides
Ne vont connaître que le rejet.
Tout est soldat pour vous combattre.
S'ils tombent, nos jeunes taureaux,
La terre en produira de nouveaux
Contre vous tout prêts à se battre.



Après mûre réflexion, je me demande si en fait de Muse il ne s'agissait pas plutôt de l'une des trois Grasses...



Grasses qui font Mumuse