D’ordinaire, je réalise mes tartes au maroilles en confectionnant une pâte brisée qui sert de support à mes tranches de fromage avant que je ne les recouvre d’un appareil à base d’œufs et de crème liquide, parfois de fromage blanc - suivant mon humeur. En voici une en cours d’élaboration en octobre 2020.
Elle est brisée |
Or il y a quelques jours, tant par flemmardise que par curiosité, j’ai décidé de faire joindre une flamiche ready-made à ma commande de maroilles, boulette d’Avesnes et vieux de Lille, fromages qui se contenteront d’aller sur un plateau narguer un calendos fatigué et un chabichou hors d’âge sans participer à mes gesticulations culinaires.
La différence, avec cette flamiche au maroilles confectionnée dans la même ferme que celle qui produit les fromages, c’est que le fond consiste en une pâte levée composée de crème, d’œufs, de levure, d’un peu d’eau et de sel, et de farine. J’ai enfourné comme prescrit à 180 °C pendant un quart d’heure et j’ai pu sortir une belle galette dorée aux effluves sialogène.
J'aurais voulu que ce fut mon œuvre |
À la dégustation, cette flamiche était remarquable par son équilibre. Par rapport à mes tartes au maroilles, l’on avait perdu le croustillant de la pâte. Mais il était remplacé avantageusement par une mâche toute en légèreté - sans pour autant tomber dans la mièvrerie - s’accordant à merveille avec le moelleux du fromage fondu au parfum bien présent, mais sans agressivité. Tout ça m’a donné un bon coup de pied dans les (fla) miches !
N’ai-je tant vécu que pour cette inflamiche ? Il va falloir que je relève ce défi : réaliser une flamiche à la pâte levée de mes propres mains, et rendue encore meilleure par une générosité sachant éviter l'excès. Ce ne sera point tâche facile !
Pas vrai, biloute ?
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