Un peu chiffoné |
Vais-je être l’objet d’une vendetta si j’affirme que ce prisuttu est certes excellent, mais n’arrive pas la hauteur d’un bellota espagnol ?
Néanmoins, à sa décharge, le morceau dans lequel j’ai découpé ces tranches a passé une quinzaine de jours dans les limbes (mais ne serait-ce pas plutôt l’enfer ?) de Nullissimo. Durant quelques jours, sans nouvelles de lui, je l’ai même cru disparu en mer au large d’Ajaccio. L’on peut comprendre que le malheureux ne soit pas au mieux de sa forme. On a beau être sous vide, on n'en est pas moins jambon, avec ses sensibilités et ses phobies...
Je promets de me livrer à une dégustation avec un frère de ce prisuttu n’ayant pas subi les mêmes avanies avant de porter un jugement définitif. Cochon qui s’en dédit !
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