Puis, plus tard, cédant lâchement à toutes les pressions aussi bien familiales que diététiciennes, je me suis résolu à prendre le temps de savourer un croissant les jours fastes, ou plus simplement une tranche de pain à la mie foisonnante d'une appétissante couleur crème cernée par une coque dorée craquant sous la dent, découpe grillée ou non suivant mon humeur ou ma paresse mais toujours tartinée d’un bon beurre de préférence demi-sel.
Mais voilà, en cette période difficile, l’approvisionnement en baguettes craquantes ou en miches rebondies se révèle bien difficile.
Aussi ma bonne
Il s’agissait d’un pain réalisé avec une pâte à forte hydratation reposée 24 heures et cuit au four à 220 °C dans une cocotte d’abord à couvert pendant une quarantaine de minutes, puis à découvert un quart d’heure.
Le résultat était fort convenable.
Le pain sorti de la cocotte : magique ! |
Pour faire honneur à cette production nous avons ouvert un bocal de gigourit, cette spécialité charentaise à base de couenne et de sang.
Fameux avec des cornichons du jardin maison bien parfumés d'herbes et d'épices !
La tartine retrouvée |
Le pain suivant, réalisé avec 80 % de farine d’épeautre d’une ferme tourangelle, fut cuit sur une pierre.
Salut l'épeautre ! |
Certes son aspect peu glamour n’est pas sans rappeler le triste pain allemand KK de la Première Guerre mondiale, le Kriegskartoffelbrot (y a pas que d’l’épeautre…)
dont les Français, bien entendu gavés de pain blanc
se moquaient tant.
Qu’importe, sa saveur était très agréable. Et ( effet
.
La quête continue...
Pour cela une arme de boulange massive : un sac de farine boulangère de tradition de
25 kg provenant des Moulins de Versailles.
Il faut de la matière pour pouvoir écrire les nouvelles pages du volet Le Pain retrouvé !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire