Tout à côté de cette plaque en fonte qui, posée sur deux brûleurs de mon fourneau, fait fonction de plancha… J’avais allumé le gaz puis j’avais disposé des légumes du jardin tranchés, simplement badigeonnés d’huile et assaisonnés de sel fin…
Planche couleur |
Ben non, ma vigilance n’a pas suffi… J’avais pourtant posé l’aubergine sur la surface la moins chaude, côté petit brûleur réglé au minimum. Et voilà qu’en retournant les découpes de ce légume, j’ai découvert un côté pile cramé insoupçonnable côté face. J’ai goûté : c’était bon …si l’on excluait la surface brûlée ; sinon, amer comme chicotin. Pas trente-six solutions : hop, direction poubelle, et comme je n’avais utilisé que le tiers de cette grosse aubergine tirée, j’ai re tranché d’urgence et envoyé les remplaçants oints abondamment sur le terrain, les tournicotant en continu jusqu’à un début de coloration. Ils ont rejoint en derniers leurs collègues au sein du plat de service que j’ai enfourné à 110 °C pendant que je procédais à la deuxième cuisson à la plancha : celle de gambas que j’avais fait mariner une heure durant dans une huile d’olive parfumée de poivre rouge et de cinq épices.
Sieste de gambas |
Une fine persillade sur les gambas, un dernier trait d’huile d’olive et un soupçon de jus de citron sur les légumes, un tour de moulin de poivre et nous pouvions passer à table.
Bi plat |
Pour dessert, une charlotte à la mangue rehaussée de confiture de pétales de roses d’Ispahan. Un accord parfait entre les parfums…
Charlotte voyage |
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