D’ailleurs il suffit de supprimer cet avorton pour s’apercevoir que je suis resplendissant dans ma force de l’âge.
J'suis beau, pas vrai ? |
Il va sans dire que j’étais furieux.
Eh bien j’ai découvert que cette cape de cruelle ironie drapait un cœur empreint de tendresse bienveillante…
En effet j’entendis avec effroi une voix féminine s’exclamer : « Il y a assez longtemps qu’il traîne, je vais le balancer au compost. ». Quelle fin sordide ! N’ai-je tant vécu que pour cette infamie ? Mais, Dieu soit loué, celui que je prenais pour un monstre répliqua : « Ah non, ce serait dommage. Il est beau. J’arriverai bien à lui trouver un emploi… ».
Alors depuis je me sens son serviteur, prêt à me mettre en quatre, ou même en huit, pour le satisfaire.
Et c’est ainsi que je me trouve sur un gril à côté d’un oignon et d’une tomate - tiens, je te reconnais, tu n’étais pas loin de moi au jardin, c’était le bon temps…
Nous finissons sur un plat, on nous parsème d’une pincée de sel et d’un soupçon de paprika, on nous arrose d’un mélange bouillant de vinaigre de cidre et de balsamique. Hum, ça sent bon, avec en plus une note de fumée… Il ne reste plus qu’à nous laisser refroidir avant de nous mettre au frais.
Le régal du patron |
Tu vas te régaler, patron !!!
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