Canette d’un éleveur tourangeau (20 km)
Fèves, asperges vertes, oignons nouveaux et persil d’un maraîcher poitevin (15 km)
Beurre d’une ferme angevine (50 km)
Sauge du jardin (10 m)
Eau d’une résurgence de la Loire (25 km) – enfin, c’était ainsi il n’y a guère, je ne suis plus certain que ce soit encore vrai… - conduite jusqu’à mon robinet (2,5 m)
Sel de l’île de Ré (140 km)
Poivre rouge de Kampot (10 000 km), l’exception qui confirme la règle
Balsamique blanc (1000 km), ah ces condiments venus de loin !
Je place le grill sur un feu doux afin que la chaleur ait le temps de pénétrer la chair sans que la surface soit brûlée, doduité canettesque oblige. À mi-cuisson j’ajoute à côté des cuisses trois oignons fendus en deux qui vont subir un début de caramélisation.
J’écosse les fèves, débarrasse les graines de leur peau. Elles vont cuire doucement parsemées de quatre feuilles de sauge ciselées huit minutes dans du beurre mousseux.
Les asperges sont allongées sur une poêle à feu vif avec une noisette de beurre. Elles y resteront six minutes.
Il ne reste plus qu’à dresser, arroser la cuisse de balsamique réduit sirupeux et donner un tour de moulin de poivre…
Locavore... |
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