L’araignée et l’éperlan
L’épeire lentement tisse la toile.
« Un filet ! Ah, quoi ! » bondit l’éperlan.
Un fil laid… « À quoi bon ? » dit l’éperlan.
L’éperlan te ment : tisse la toile !
Moralité :
La rime ne paie pas.
Il était prévu de dîner avec les restes du sac d’os.
Mais voilà, il y avait l’étal du poissonnier. Alors le programme a changé. Nous avons troqué le sac d’os contre
C'est marée basse ? |
Un seul regret, ce beau produit aurait mérité une huile neuve pour sa cuisson, et non celle déjà utilisée pour deux ou trois fournées de frites dont j'ai dû me contenter.
Mais finalement la friture n’eut pas pour autant des relents de graillon. L’huile s’est effacée derrière les embruns.
Alléluia !
J’ai mis les éperlans avec un peu de farine dans un sachet, et j’ai secoué, puis j’ai vidé sur une passoire, resecoué pour faire tomber l’excédent de farine, et j’ai versé dans le panier de la friteuse.
Pourquoi qu'on nous a mis en prison ? |
Quelques brefs bains dans l’huile à 180°C, et la friture est devenue croustillante et dorée.
Eh oui, vous êtes frits, mes amis ! |
Sel, persil ciselé et quartiers de citron.
Le plat simplement posé sur la table et les doigts qui vont à la pêche aux éperlans…
Une bonne petite friture |
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