Je suis tombé sur cette recette de Saumon au Gin :
Répartir le céleri branche et les quartiers de pomme de
terre dans le moule, verser le bouillon et la crème dessus, ajouter les baies
de genièvre, assaisonner, mélanger et recouvrir d’une feuille de papier alu.
Faire cuire env. 35 min. au milieu du four préchauffé à 220 °C.
Retirer le papier alu.
Avec un couteau, faire 3 ou 4 incisions d’env. 5 mm de profondeur dans le saumon, assaisonner. Déposer le saumon sur les légumes, répartir le gin et le jus de citron par-dessus. Remettre au four pendant 10 minutes.
( site FOOBY )
Hélas - ou peut-être pas… - elle arrive trop tard. Ma darne
si attendue que j’ai réussi à me procurer est déjà cuisinée, et même mangée. Ce
fut donc Ma darne Sans Gin.
Une recette simple, pour ma darne sans gin : raidie par
une pincée de fleur de sel avant un simple aller-retour sur une poêle bien chaude
barbouillée d’huile d’olive. À la sortie, un tour de moulin de
poivre rouge. Je dépose à ses côtés une salade de cresson à l’huile d’olive et
jus de citron.
Et zou, Ma darne est servie !
Ma darne Cresson |
Ma darne n’était pas arrivée seule. De grosses crevettes roses sauvages de l’Atlantique lui servaient de demoiselles de compagnie, de quoi réaliser un sympathique plateau de fruits de mer en y joignant palourdes et bigorneaux. J’ai fait cuire ces derniers en les jetant dans une eau bouillante salée à profusion que j’avais parfumée de feuilles de laurier, de grains de poivre à queue, d’une étoile de badiane et de quelques gouttes de Tabasco. Flamme baissée, ces coquillages sont restés sept minutes dans ce bouillon frémissant avant que je ne les sorte cuits à point. Une salade de haricots de mer arrosés d’une cuillerée d’huile de noix et du jus d’un quart de citron jaune est venue apporter une touche végétale. J’ai confectionné aussi une sauce cocktail pour y tremper les queues de crevettes : mayonnaise, chipotle ketchup, whisky. Je me suis cru malin en remplaçant le bourbon par un whisky fortement iodé, mais aussi fortement tourbé, et le résultat s’est révélé relativement déroutant, pas mauvais, non, mais éloigné de la rondeur habituelle de cette sauce, contaminée qu’elle était par la sauvagerie des Hébrides.
La fin des haricots (de mer) |
Un seul regret : j’avais oublié de me procurer un bon
pain de seigle. Nobody is perfect…
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