Ce soir, je voulais me libérer des tâches culinaires.
Heureusement La Falette avait débarqué. Sous forme de deux belles tranches que j’ai déposées sur une poêle, les laissant dorer baignées de beurre - lui aussi auvergnat - dans un joyeux grésillement.
Mon seul travail fut d’ouvrir la prison glaciale où La Falette était incarcérée et de permettre à cette poitrine d’agneau gonflée de chair et de blette d’enfin respirer à l’aise en la débarrassant de son carcan.
Pour l’accompagner, des lentilles sont arrivées de conserve.
Mon seul travail fut de les enrichir d’une noisette de beurre et d’un tour de moulin de poivre.
J’ai pris quand-même la peine de faire tomber une pluie de persil ciselé. J’ai obtenu ainsi sans peine deux sympathiques assiettes.
Et d'une ! |
Et de deux ! |
Je sais bien qu’avec La Falette mon talent de cuisinier n’épatera pas la galerie…
M’en fiche, nous nous sommes régalés !
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