samedi 30 mai 2020

La cuisine Bette

En fait, le sachet de semence portait l’inscription : poirée blonde. Mais l’un et/ou l’autre se disent/dit.
Alors, comme je suis le maître de céans, j’ai préféré cette cuisine Bette à une cuisine Poirée.
J’avoue avoir un moment pensé titrer Ma cuisine Poirée (et ses rots), mais c’était du dernier mauvais goût. Et de plus même pas vrai !
Le vocable blette était aussi possible, et j’ai songé durant un bref instant à un La blette dans son bocal ce qui était bien plus proche de la réalité, option finalement repoussée car je voyais la blette tourner comme un ide vulgaire (famille des cyprinidés) dans sa prison. Et tourner, pour une conserve, ce n’est pas le meilleur destin.
Car c’est bien de conserves qu’il s’agit, réalisées avec la dernière récolte du rang de poirée blonde à carde blanche dans le jardin.
Pas mal de temps de préparation - en particulier pour enlever les fils des côtes (les fils de la côte sont aussi malfaisants que les frères de la côte) - et de stérilisation pour obtenir un stock qui ne permettra pas de soutenir un siège…
Mais le résultat est plutôt sympathique.

conserves, bocaux de poirées
La langue pendante


Et c’est ainsi que la cuisine Bette passera l’hiver pour finir dans le gratin…

2 commentaires:

  1. ...Un petit air de cardons lyonnais...

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  2. Nous cultivons aussi des cardons au jardin. Trois pieds commencent à se développer pour une récolte future en automne, après avoir été emballés pour blanchir à l'abri de la lumière. Hélas cette culture est particulièrement à risques, c'est un chardon en taille XXL particulièrement agressif, et les cuisiner est encore plus pénible avec la préparation écorcheuse de mains... Cependant le résultat en vaut la peine, plus goûtu que pour le poirée. Il faut souffrir pour se régaler !

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