Chaudé devant ! |
Eh bien nous avons été conquis après la dégustation du premier pain façonné avec ce Breizhic. La texture en était agréable, mais surtout chaque tranche dégageait des fragrances de blé noir qui évoquaient celles d’une galette soulevée d’un billig par une bigoudène armée de sa spatule.
Vu sur Ouest-France |
Ce rappel ne pouvait que m’inspirer une idée de fusion galette/croque-monsieur qui m’a conduit à réaliser ce
CROQUE-COMPLET AU BLÉ NOIR
Je commence par pétrir la pâte dans la cuve de mon batteur mélangeur.
Sarrasin dans le pétrin |
Je la verse dans un moule rectangulaire et l’enfourne, après une pousse d’une heure, pour un quart d’heure à 240 °C et un autre quart d’heure à 180 °C.
Je démoule après refroidissement un beau pain dont l’odeur met déjà en appétit…
Parallélépipède sur cercles |
J’utilise la trancheuse pour obtenir des découpes régulières d’épaisseurs égales.
Belles ttranches |
Je fais fondre au fond d’une poêle une grosse noix de beurre doux additionnée d’une autre de beurre demi-sel (le beurre demi-sel a tendance à noircir trop rapidement quand il est seul). J’y plonge mes tranches de pain pour les dorer sur les deux faces.
Du beurre, toujours du beurre.. |
J’avais préparé une sorte de crème en faisant fondre 150 g environ d’un emmental du Jura que je venais de râper dans une béchamel légère réalisée avec une petite noix de beurre, une demi-cuillerée de farine et un verre de lait. Je l’avais rehaussée de muscade et force poivre…
Sur les vallées de l'Emmental |
Je tartine 4 tranches de pain avec la moitié de cette mixture.
J'en fais des tartines |
Je recouvre de tranches de jambon de Paris pliées à la dimension de leur support.
Tapis, tapis rose |
Que l’on me permette un coup de gueule contre les malfaisants qui osent vendre le lamentable produit charcutier que malencontreusement j’ai introduit dans mon plat. Ce jambon insipide, ensaché sous forme de minces tranches dont l’épaisseur n’a vraisemblablement été choisie que pour rendre supportable le passage à la caisse, est une offense au bien manger sous son appellation hypocrite. Dire que ce Bon Paris à l’étouffée conservation sans nitrite - puisque tel est son nom - usiné par Herta à partir de porcs d’origine France et/ou Espagne (que signifie ce et, le porc jouirait-il d'une double nationalité façon Manuel Valls ou bien serait-ce par ce que dans les tranches coexisteraient pacifiquement des morceaux ibères et gaulois ?), dire donc, je reprends le fil, j'espère que vous suivez, dire donc que ce Bueno Paris m’a été vendu au prix de 21,36 € le kilo, alors que quelques jours auparavant je me régalais d’un jambon de porc local braisé par un artisan alsacien pour le coût nettement plus faramineux, noblesse oblige, de 21,60 € le kilo !
Bon, ça y est, j’ai
Les tours infernales |
Et oust, le plat en inox sur lequel sont posés ces échafaudages est enfourné pour cinq minutes à 180 °C. Je termine en allumant le gril afin de dorer ces croque-complets.
Complets, ils ne le sont d’ailleurs pas encore, car il me faut rajouter un œuf cuit dans une poêle à blini sur chaque assiette pour retrouver les traceurs de la galette complète…
Quand les deux complètes se partagent leur moitié pour devenir croque-madame |
Quand un oeuf est bigame |
Que dire, sinon que ce plat tient sa promesse.
Il ne restera plus qu’à le refaire en utilisant un jambon de qualité pour qu’il soit encore meilleur.
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