L'OIE BLANCHE
Pour ces saucisses hongroises aux abats et au riz que j’affectionne particulièrement, les májas hurka, j’ai fait fondre dans ma poêle une noisette de graisse d’oie du Quercy.
Miroir , dis-moi si je suis la plus belle saucisse
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Une fois bien dorée, je les ai simplement déposées sur les assiettes accompagnées de csalamádé, cet émincé de légume aigre-doux qui leur fournit le contrepoint idéal.
Choux, poivrons, concombres, tomate verte, pastèque |
LE VIEUX COCHON POILU
Pour des côtes d’un porc élevé en Normandie, produit que j’affectionne nettement moins depuis que leur teneur en gras a été réduite drastiquement, sans doute pour céder aux sirènes du diététisme ambiant, j’ai compensé leur regrettable maigritude en oignant leur poêle de cuisson par une grosse noix de saindoux de porc mangalica.
Un saindoux au poil ! |
J’y avais fait infuser avant d’y allonger la viande du laurier, de la sauge, du romarin et de la marjolaine du jardin.
Bis côtes |
À la sortie, un tour de moulin de poivre rouge et une pincée de paprika…
Décidément, ce vieux cochon poilu est bien sympathique, il m’a permis de conserver une chair moelleuse et de parfumer à merveille les choux de Bruxelles blottis dans le jus de cuisson afin de s’en imprégner.
Tu as vu Budapest et tu verras Bruxelles |
Soyez donc rassurés, ô bonnes âmes inquiètes, en aucun moment le vieux cochon poilu n’a pu approcher l’oie blanche… La morale est donc sauve !
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