Mets composé de viande de bœuf bouillie avec des carottes, des poireaux, des navets (et éventuellement des plantes aromatiques, des oignons, du céleri…).
© 2017 Dictionnaires Le Robert - Le Grand Robert de la langue française
Homonymes
Le pote-au-feu : ami d’un défunt
Le poteau-feu : mobilier urbain implanté aux intersections de rues, boulevards ou avenues afin de réguler la circulation par l’alternance de diverses couleurs
© 2019 Dictionnaires Le Grisbische - Le Moyen, très moyen, Grisbiche de la langue écarlate
Exemple :
Mon pot-au-feu
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Ingrédients :
Viandes : gîte, plat-de-côtes, joue de bœuf + 2 os à moelle
Légumes : poireaux, navets, panais, céleri-rave, petit chou portugais, livèche, pommes de terre et oignon du jardin, carottes et céleri branche du maraîcher.
Feuille de laurier, branche de thym, gingembre frais, piment de la Jamaïque, poivre rouge de Kampot, poivre de Voatsoperifery, clou de girofle, noix de muscade râpée.
Gros sel de l’île de Ré
Déroulement :
1 navet, ½ panais, 1 carotte, les feuilles vertes des poireaux, 2 branches du céleri-rave, 1 branche de livèche, l’oignon clouté, 1 morceau de gingembre, la feuille de laurier et la branche de thym sont plongées dans l’eau froide de la marmite. Une fois le contenu porté à ébullition, la cuisson est poursuivie pendant une demi-heure avant de saler et introduire les morceaux de viande. La cuisson est poursuivie pendant deux heures.
Puis les premiers légumes ayant fourni tous leurs arômes sont retirés et remplacés par ceux qui finiront dans les assiettes, sauf les pommes de terre qui sont cuites à part.
Les remplaçants |
Les épices sont ajoutées ainsi que les deux os à moelle.
La cuisson continue à petit bouillon durant une quarantaine de minutes.
Il est alors temps de goûter, rectifier l’assaisonnement avant de disposer sur un plat les légumes et les viandes découpées, ainsi que les os à moelle poivrés abondamment.
Dressage ? |
Sur la table, à côté du plat, une sauce au raifort, une salade de betterave rouge, des cornichons, des cerises au vinaigre.
Après ce premier repas, il restera suffisamment de légumes et de viandes pour deux nouvelles apparitions les jours suivants.
La première consistera en une préparation en salade - la vinaigrette contenant Melfor, huile de noix, ail finement haché et persil. Fameux, après avoir savouré en entrée le bouillon réchauffé agrémenté de petites pâtes portugaises, les bagos.
Concentré de saveurs |
La seconde offrira les restes de légumes et de viandes sous forme d’une sorte de sauté. Après que j’y ai fait blondir une échalote hachée, ils seront jetés dans une cuillerée de graisse d’oie. Son parfum allié à une légère caramélisation permettra d’obtenir un résultat particulièrement goûteux. Un trait de balsamique blanc conférera une plaisante note d'acidité.
Des restes, certes, mais de bons restes à défaut d’être beaux !
Et c'est encore de quoi saliver...Dans le Nord, le bouillon peut-être servi accompagné d'une ou deux biscottes trempées mais beurrées au préalable...J'ai retrouvé cette formule chez une amie à Avion (près de Lens) c'était un souvenir qui datait de mes parents, servi dans les grandes occasions et qui m'avait totalement échappé...
RépondreSupprimerJ’ignorais cette pratique. Cependant mon épouse connaissait une Normande qui trempait des biscottes dans son bouillon. Mais, paradoxalement pour sa région d’origine, sans beurre… Il est vrai qu’elle était particulièrement radine, paraît-il !
RépondreSupprimerQuant à moi, pour ce pot-au-feu, si j’ai fait un clin d’œil vers l’Alsace en accompagnant d’une salade de betteraves rouges, je regrette l’absence de boulettes de moelle à plonger dans le bouillon. Je n’avais pas assez d’os pour confectionner ce pur régal. D’ailleurs pas si facile à réussir, car trop de moelle = boulettes qui se désagrègent, pas assez = boulettes insipides.