Rien que du très classique. Mais puisque j'ai mentionné ce repas dans mon sujet précédent…
Comme tomates, des tomates du jardin : cuor di bue, plus pour compléter et emplir l’espace vacant, une noire russe et deux tomates poire.
Je n’ai pas fait dégorger les tomates après trépanation et lobotomie, car nous aimons nous régaler du jus envahissant le fond du plat. Oui, il nous faut une cuillère… Et alors ?
La farce est constituée de porc haché par mon éleveur normand favori, de deux tranches épaisses de jambon de Bayonne hachées au couteau, de mie de pain trempée dans du lait, d’échalote, ail et persil ciselés, de basilic lacéré, de feuilles de thym, origan et romarin. Pour assaisonner : fleur de sel, poivre rouge de Kampot, quatre-épices. Le tout bien malaxé à la main avec une cuillerée d’huile d’olive.
Une fois les tomates emplies de cette farce (surtout pas sur un lit de grains de riz !) et installées dans le plat en fonte, j’ajoute entre elles deux feuilles de laurier et des herbes : romarin, thym, origan, sauge, persil. J’arrose d’un trait d’huile d’olive.
Un cœur gros comme ça… |
J’enfourne 30 minutes à 190 °C.
Si jeunes et déjà ridées ! |
L’attaque des tomates envahisseuses a parfois du bon si l’on pratique la résistance armée !
Tout le parfum du Sud sans l’escagasseur soleil, évacué manu militari en claquant les volets.
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