samedi 3 mars 2018

Tête à tête

Comme je le laissais prévoir dans un article du mois d’octobre précédent consacré à l’immense artiste méconnu Jean-Baptiste Chaud-Rond, sa période neo’ poireau fut brève. Il n’est pas revenu. pour autant au pop’ lard qui lui procura un groupuscule de fervents admirateurs.
Après un bref détour par le cavi' art qui aurait pu lui valoir la faveur des critiques de la rive gauche mais dont il se détourna en regard du coût des fournitures, son moyen d’expression est désormais le tête’ art, pavé jeté dans la mare où grenouillent tant de prétendus créateurs qui ne cherchent qu’à se faire des ronds…

Voici deux de ces œuvres :

Normandy's

Hungary's

Avouez qu’elles mériteraient d’être exposées à la Tête Gallery !



En attendant, l’artiste affamé fut bien obligé de croquer ses modèles.

Le premier, un brave paysan tout droit arrivé d’un élevage normand qui accepta sans sourciller de recevoir de l’échalote et du persil sur la tronche et d’être arrosé d’une vinaigrette légèrement moutardée unissant huile d’arachide et vinaigre de cidre .
Le second, un immigré hongrois gavé de paprika qui ne voulut bien poser qu’à côté d’un émincé de légumes aigre-doux contenant choux, poivrons, concombres, tomate verte et pastèque qui l’avait accompagné dans son voyage.

pâté de tête hongrois
Tête à tête hongrois

Dans l'exposition à mon palais, le comparatif des deux pâtés de tête n’a fourni aucun gagnant.
Excellents tous les deux...

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