Il croyait prendre un bon bain dans un jacuzzi, prémices à un bonheur plus accompli.
Sur le banc des jacuzzis |
Quarante minutes plus tard il était dépouillé !
Dépouilles |
Mais ce qui n’aurait pu être qu’un banal entôlage s’est transformé en crime sordide : le lyonnais fut plongé dans un coffrage au sein d'une pâte mouvante constituée de 250g de farine, 3 œufs, 20cl de crème fraiche et 1 sachet de levure chimique.
Derrière les barreaux |
La bétonnière avait bien tourné en cette soirée fatale !
Silence, on tourne ! |
On imagine le corps s’enfonçant doucement dans ce qui allait devenir son cercueil, le criminel impatient activant cette descente aux enfers par l’aiguillon d’une longue perche et soupirant d’aise quand la masse visqueuse avait englouti son forfait…
Le masque de fer |
Cet homme pressé ne sut pas attendre simplement la prise de son ciment, il fit subir au coffrage un passage à 180°C durant quarante nouvelles minutes.
Devant la croute dorée, il se réjouissait d’avoir effacé toute trace : le corps était bel et bien disparu pour toujours.
Sous la croute, le corps |
Du moins le croyait-il…. Car un voisin, citoyen plus exemplaire que ceux de Landru à Gambais, alerta les autorités à propos d’odeurs inhabituelles sur son palier.
Nous avons retrouvé cette personne qui se qualifie lui-même en toute modestie d’homme ordinaire. Elle nous a décrit ces effluves :
« Ce qui m’a paru bizarre, c’est que l’on sentait comme un parfum de morille, alors qu’on est loin de la forêt et que de toute façon ça n’est pas la saison. Et puis un autre relent de champignons ( des trompettes de la mort, les bien nommées NDLR ) se mêlait à ce qui ressemblait bien à une odeur de chair, mais une chair qui n’est plus de la chair, si vous voyez ce que je veux dire… »
Nous ne voyons toujours pas... Mais grâce à ce signalement la police est intervenue (presque) immédiatement et a procédé à un décoffrage. Le parallélépipède a été livré au célèbre médecin-légiste, le Professeur Chaud-Rond.
La découpe lui livra une vision d’horreur dont nous avons pu nous procurer une photo.
Tranche de vie |
Le distingué praticien n’a voulu se livrer à aucune déclaration. Nous savons simplement par une indiscrétion de garçon de laboratoire que le lyonnais avait ingéré des pistaches avant sa triste fin.
Bonjour, j'ai le souvenir d'un saucisson brioché accompagné d'une sauce truffes et pistaches posté par un certain Grisbiche sur un site, hélas disparu...j'en avais fait un copier/collé mais ma machine m'a trahi et je n'en retrouve pas trace...snif...
RépondreSupprimerJ'ai fait des recherches dans mes archives. Sans résultat pour l'instant, ni dans les textes que j'ai conservés, ni dans les photos...
SupprimerCet évènement remonte juste à un An, période à laquelle vous m'avez fait découvrir la Maison SIBILIA...
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