En feuilletant la revue éponyme, nous sommes tombés sur une recette qui paraissait adaptée à satisfaire les goûts prudents de nos jeunes visiteuses du lendemain : un parmentier de cabillaud au curry. Son aspect ne devait pas rebuter des âmes aux dégoûts trop faciles…
Cabillaud terré sous la patate |
Aussi, le matin suivant, la préparation de ce plat commençait.
En premier lieu, la cuisson du dos de cabillaud à la vapeur durant une dizaine de minuter.
Puis la confection de la purée montée au beurre et au lait et parfumée d’une cuillerée de curry.
Pour terminer, montage dans le plat : poisson émietté parsemé de coriandre ciselée, puis purée parsemée de noisette de beurre, et enfournage pour un quart d’heure au four à 180°C.
Ma version... |
Le plat est arrivé sur la table et les parts pour grands et petites furent prélevées.
Vue en coupe |
Un point positif, les jeunes consommatrices ont ingéré sans rechigner.
Pour cause, ce plat était parfaitement insipide. Outre l’aspect à ne pas casser trois pattes à un canard (même sur la photo de la revue, vraiment pas la peine de faire appel à une styliste pour le concocter !), la cuillerée de curry passait inaperçue, bien en dessous de la note parfumée la plus subtile, la coriandre n’apportait qu’un vague couche de feuilles verdâtres sans le moindre intérêt, la cuisson ayant fait s’évaporer dans une part des diables les essences aromatiques -ce qui était à prévoir…- et le poisson, après la double cuisson vapeur et à l’étouffée sous la purée ne présentait aucun intérêt gustatif.
Bref, une recette à oublier, comme beaucoup de celles qui figurent dans les revues uniquement pour emplir les pages de photos joulies joulies (ou pas).
En revanche saveurs à gogo dans le plat du lendemain : une tarte au maroilles.
Le fromage utilisé avait atteint un point culminant dans la poursuite de son affinage.
Carré de maroilles |
Pâte brisée maison étalée et revêtant un moule à tarte à bord haut, séjour d’une heure au frigo, piquage à la fourchette, tranches de maroilles posées dessus, versage d’un appareil constitué de 25cl de crème liquide, de deux œufs entiers et un jaune, le tout battu avec une cuillerée de carvi et force poivre noir moulu, enfournage 40mn à 190°C, puis baisse à 180°C, refroidissement quelques minutes avant démoulage, et le tour était joué.
Carré devenu rond |
Un régal !
Rond devenu triangle |
Bonsoir, pour la tarte au Maroilles, le régal de ma descendance, mon épouse moins...sur ma pâte pré-cuite, des lamelles de fromage, 6 à 8 mm d'épaisseur, et l'appareil constitué de trois oeufs battus en omelette additionnés de deux grosses cuillerées de crème fraîche épaisse, quelques tours de moulin à poivre, quelques graines de cumin et hop, au four à 180°...J'ai trouvé sur la toile certains qui ajoutent aussi du sel...quelle hérésie!!!...
RépondreSupprimerEn fait j'utilise moi-aussi d'habitude de la crème épaisse, mais là, au dernier moment, je me suis aperçu qu'il n'y en avait plus dans mon réfrigérateur. Et comme ni mon épouse ni moi n'avions le courage d'affronter les frimas ambiants pour aller dans une des rares épiceries ouvertes le dimanche dans le quartier, je me suis rabattu sur une des petites bouteilles de crème liquide entière UHT que nous conservons au cas où...
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