Ô, ma biche ! Que tu étais tendre !
Oui, je suis devenu captif de ton doux filet…
Mais maintenant c’est à toi d’être ma prisonnière. Je t’ai saisie promptement sur toutes les faces. Puis pendant que tu te reposais doucement dans la tiédeur des 120 °C de ta geôle, ô ma belle allongée, je t’ai préparé une aigre-douceur dont je t’enduirai.
J’ai fait fondre une échalote finement hachée sur une larme d’huile d’olive, puis ai ajouté un verre de compote d’airelles, deux cuillerées de vinaigre balsamique traditionnel de Modène et une petite cuillérée de fond de veau. J’ai commencé une réduction de ce mélange en y plongeant une feuille de laurier et une tige d’origan.
Puis, quand cette sauce a commencé à devenir nappante, j’y ai incorporé des grains de poivre rouge de Kampot écrasés grossièrement au mortier. J’ai réservé pendant que cuisaient dans l’eau bouillante salée les spätzle et que je faisais sauter des chanterelles au fond d’une poêle dans un mélange de beurre et d’huile d’olive.
Je t’ai sortie, ma biche. À ce moment, il m’a fallu trancher. Tu étais encore plus tendre que je ne l’espérais.
Je t’ai déposée à côté d’un nid douillet de spätzle toutes barbouillées de la noix de beurre que j’avais fait fondre dans ton ancienne couche. Les chanterelles furent ajoutées après avoir été assaisonnées d’une pincée infinitésimale de cinq-épices -dont la légère touche anisée se marie particulièrement bien avec des champignons-. L’assiette était pleine. Alors j’ai déversé la sauce aux airelles dont j’avais retiré le laurier et la branche d’origan.
Mais maintenant c’est à toi d’être ma prisonnière. Je t’ai saisie promptement sur toutes les faces. Puis pendant que tu te reposais doucement dans la tiédeur des 120 °C de ta geôle, ô ma belle allongée, je t’ai préparé une aigre-douceur dont je t’enduirai.
J’ai fait fondre une échalote finement hachée sur une larme d’huile d’olive, puis ai ajouté un verre de compote d’airelles, deux cuillerées de vinaigre balsamique traditionnel de Modène et une petite cuillérée de fond de veau. J’ai commencé une réduction de ce mélange en y plongeant une feuille de laurier et une tige d’origan.
Puis, quand cette sauce a commencé à devenir nappante, j’y ai incorporé des grains de poivre rouge de Kampot écrasés grossièrement au mortier. J’ai réservé pendant que cuisaient dans l’eau bouillante salée les spätzle et que je faisais sauter des chanterelles au fond d’une poêle dans un mélange de beurre et d’huile d’olive.
Je t’ai sortie, ma biche. À ce moment, il m’a fallu trancher. Tu étais encore plus tendre que je ne l’espérais.
Je t’ai déposée à côté d’un nid douillet de spätzle toutes barbouillées de la noix de beurre que j’avais fait fondre dans ton ancienne couche. Les chanterelles furent ajoutées après avoir été assaisonnées d’une pincée infinitésimale de cinq-épices -dont la légère touche anisée se marie particulièrement bien avec des champignons-. L’assiette était pleine. Alors j’ai déversé la sauce aux airelles dont j’avais retiré le laurier et la branche d’origan.
Tendre biche |
Ô, ma biche, que tu étais belle parée de ce sombre rubis ! Que les trompes des chanterelles accompagnées du chœur des spätzle sonnent pour chanter tes louanges !
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