Je les ai fait dorer à feu très doux pendant une vingtaine de minutes à la poêle sur une noisette de beurre, les tournant régulièrement.
Auparavant, j'avais fait suer deux échalotes hachées finement dans une noix de beurre demi-sel, avais ajouté une cuillerée de moutarde de Dijon ainsi qu'un bon verre de vin blanc sec. Après un début de réduction de deux à trois minutes, j'avais arrêté la flamme sous la petite casserole et réservé.
J'ai versé le contenu de ce récipient dans la poêle, poursuivant la cuisson des andouillettes jusqu'à bonne consistance de la sauce.
Parallèlement, des pommes de terre sautées finissaient leur cuisson dans une autre poêle.
La couleur en était atypique, car il s'agissait de tubercules de la variété Highland Burgundy Red fraîchement récoltées au jardin.
Pomme de terre rouge de colère |
Pour le dressage, j'ai ajouté deux fleurs de capucines : une jaune dont la couleur me semblait bien s'accorder avec le violet des pommes de terre, et une orange qui, de son côté, devait s'allier sans problème avec la nuance moutarde de la sauce.
Au départ, leur rôle était uniquement graphique, mais j'ai découvert que leur saveur un peu piquante et acidulée ajoutait une ponctuation de fraîcheur au plat. Oh yeah, dansons la capucine !
Andouillette lyonnaise |
Hélas, chère Madame Sibilia, je continuerai à préférer l'andouillette troyenne ou tourangelle à celle de Lyon ! N'y voyez nulle offense... Simplement mon vieux palais se complait dans ses petites habitudes.
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