Une bonne marinade s'impose donc.
Comme j'ai eu la chance que mon pied de piment végétarien ait résisté à la canicule et à l'absence de son arroseur quotidien (ce qui n'est pas le cas, hélas, pour les piments thaï et habaneros), j'en ai fait l'ingrédient principal de celle destinée à parfumer le beau morceau coupé sur l'étal de mon éleveur de porcs normand.
J'y ai adjoint du gingembre frais, de l'ail nouveau, du persil, de la coriandre, du thym, ainsi que du poivre Timiz, du poivre blanc de Panja, du poivre noir de Kâmpôt et un clou de girofle pilés au mortier sur une pincée de gros sel. Comme sur le pied défunt était resté accroché un piment habanero un peu ratatiné, je l'ai récolté et haché, il était encore capable de donner de la vigueur. J'ai arrosé du jus d'un demi-citron jaune, en profitant pour prélever du zeste que j'ai incorporé au mélange.
Afin que la marinade pénètre un minimum dans la chair, j'ai placé le morceau de grillade barbouillé de cette mixture dans un récipient pour mise sous vide. J'ai versé trois cuillerées d'huile d'olive et un bon trait de Sauce soja Marukin Shiboritate Nama.
Marinade là... |
J'ai refermé le couvercle.
Et la machine pompa, pompa, jusqu'à ce qu'avec un soupir d'aise elle déclara ; "Eh ben ça-y-est, le vide est fait !".
Trois heures plus tard, pschitt, j'ouvrais...
Je posais la pièce de porc sur le gril en fonte bien chaud, à côté de l'accompagnement prévu : de fines tranches de courgettes du jardin en train de compoter doucement avec quelques tomates et herbes aromatiques.
Cochon sur le gril |
Le résultat, ouf, fut moelleux à souhait...
Quant aux parfums !
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