Les bonnottes de l'île de Noirmoutier ont tenu ce rôle à merveille. Grattées légèrement à la brosse puis soigneusement frottées et essuyées au torchon pour les débarrasser des lambeaux de.peau qui peuvent gâter le goût en cramant à la cuisson, elles ont d'abord été saisies à feu vif sur toutes leurs faces dans une cuillérée d'huile d'olive et une grosse noix de beurre (le Charente-Poitou s'imposait !), puis, feu baissé et couvercle posé sur la poêle, elles ont baigné dans leur propre vapeur une quinzaine de minutes. Au moment de servir, il a suffi de découvrir et de donner un dernier coup de chaleur afin de rendre la peau légèrement croustillante.
Si l'on oublie le marketing éhonté qui accompagne l'apparition de ces tubercules sur les étals, il faut bien reconnaître que cette variété et sans doute aussi le support de culture aboutissent à un produit exceptionnel.
La cuisine embaumait du suave parfum dégagé par la cuisson...
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Les gambas et leur bonnottes |
Et je dois encore me plaindre du livreur Intraflora qui, une fois de plus, m'a livré un bouquet minimaliste..
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