Alors la solution pour préserver la relative fraîcheur entre les murs (quoique maintenant on ait atteint 25°C...) et cependant manger chaud fut, hier, de se livrer aux délices du barbecue.
J'avais acheté une belle parthenaise.
Belle Parthenaise |
Pardon, je ne maîtrise pas complétement la gestion de mes archives...
Je reprends donc et précise :
J'avais acheté une côte de boeuf de la race parthenaise - belle, bien sûr.
Belle parthenaise |
Le feu est à point (moi aussi sous le soleil...).
Je pose sur les braises des pommes de terre primeurs de Noirmoutier de la vatiété Lady Christl
l enrobées de papier d'aluminium. La côte suivra sur le gril dans une vingtaine de minutes.
Pendant ce temps, je prépare une sauce pour accompagner ces pommes de terre.
Ingrédients :
créme fraîche épaisse Graindorge à 42% de M.G. - 20 cl
fleur de thym - qsp
estragon - qsp
pimprenelle - qsp
jus de citron jaune - qsp
poivre de Kampot - 4 tours de moulin
poivre sauvage de Vatsiperifery - 2 tours de moulin
sel - 1 bonne pincée
qsp : quantité selon pifomètre
C'est le moment d'aller déposer la côte sur la flamme du charbonnier inconnu. Je la sale, le poivre n'interviendra qu'après cuisson.
J'ajoute sur les braises des branchages taillés sur le pied de romarin - la fumée dégagée par ce bois encore vert viendra parfumer la viande.
La parthenaise et moi, nous poursuivons notre cuisson. Pour tout arranger, impossible de remettre la main sur la pince longue, je dois retourner viande et pommes de terre avec la petite pince. Je me sens de plus en plus sur la même longueur d'onde que Saint Laurent (mais non, pas Yves, il n'a pas fini en tournedos...).
Sur le gril |
La cuisson poursuit son petit bonhomme de chemin...
Sur la braise |
Une vingtaine de minutes plus tard, la côte me semble cuite à point.
Je regagne mes fraîches (relativement...) pénates.
Eh bien oui, c'est cuit comme nous aimons...
De la viande sur la planche...mais pas que. |
Du poivre noir du moulin, une pincée de fleur de sel de je ne sais où, et nous nous régalons de cette viande parthenaise très goûteuse, et dont la mâche n'exclue pas pour autant une extrême tendreté.
En revanche si la sauce est une réussite (la fausse modestie n'est pas de mise, de l'authentique, rien que de l'authentique !), bien que bonnes, les pommes de terre de Noirmoutier se révèlent un peu décevantes par rapport au délice qu'offraient celles du maraîcher loudunais qui les vendait sur un marché de Touraine...
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