Et aussi bons que beaux !
Dégagés manu militari de leur cosse par mon pouce-pousse, ils pouvaient parader dans leur blancheur immaculée presque nacrée et leur remarquable régularité de taille.
Une demi-heure de cuisson (en compagnie d’un petit oignon, d’un tronçon de carotte découpé en trois et d’une feuille de laurier) au sein d’une eau bouillante que j’ai salée pour les cinq dernières minutes en même temps que dans la poêle dorait l’entrecôte destinée à les mettre en valeur , et je les égouttais dans une passoire.
Beaux cocos |
De consistance parfaite, une peau évanescente en fermant une chair tendre et goûteuse, il ne fallait pas gâcher ces admirables cocos par un apprêt tarabiscoté. Je me suis contenté de les barbouiller du jus restant dans la poêle, mélange de beurre demi-sel et de suc de la viande et de donner un furtif tour de moulin de poivre.
Poêlée de cocos |
La cuisine était simple, mais le repas était un festin…
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