vendredi 26 octobre 2018

Dans ma marinière

Sur l’étal du producteur de mes gambas vivantes, il y avait aussi des moules de bouchots qui semblaient sortir tout juste de l’océan. Deux litres de ces bivalves sont venus rejoindre les gambas dans le panier…
J’ai pu réaliser des moules marinière dont la simplicité se conjuguait avec la qualité des ingrédients utilisés :

- beurre bio savoureux fabriqué dans la ferme d’un éleveur local à la frontière du Poitou et de la Touraine.



- échalotes grises et têtes d’ail produites par un petit paysan qui tient un petit stand de ses productions sur le petit marché tourangeau voisin – deux produits d’exception à la tendre chair juteuse et regorgeant de parfums protégée par une coque robuste narguant mon couteau pour l’une et une peau résistante difficile à décoller pour l’autre qui allient à leurs qualités gustatives une durée de conservation remarquable.



- vin de cépage sauvignon bénéficiant de l’appellation IGP Val de Loire provenant d’une viticultrice dont les vignes sont à une vingtaine de kilomètres de ma maison – certes pas un vin d’exception, néanmoins fort agréable par son fruit et sa pointe d’acidité bienvenue, parfait comme vin de soif pour accompagner un fromage de chèvre, mais aussi vin de cuisine parfait.



- thym citronnelle et laurier du jardin.
- persil d’un maraîcher poitevin car cette plante ne parvient à survivre dans aucun de mes jardins…
- poivre rouge de Kampot

J’ai ainsi réussi à cuisiner les meilleures moules que j’ai pu déguster depuis longtemps.


moules marinière
Dans un esprit d'ouverture...


En fermant les yeux, j’entendais presque le ressac des vagues de l’océan !

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