mardi 25 juillet 2017

wagyu venere

Après son voyage depuis le Japon, on pourrait comprendre que ce tendre wagyu soit vénère.
Mais il n'en n'est rien. La mince entrecôte est maintenant bien reposée.



wagyu, Japon
Un wagyu tout juste arrivé du Japon

Non, venere, c'est le riz, plus précisément le Riso Integrale Nero Venere  produit à  la




qui côtoiera la viande posée seulement quelques secondes sur chaque face au fond d'une poêle en acier très chaude sans ajout de graisse.


Ce riz cuit pendant une demi-heure dans de l'eau bouillante salée (départ à froid).
Pendant ce temps, j'émonde deux tomates, taille la chair en petits cubes que je verse dans une petite casserole sur un trait d'huile d'olive. À feu moyen,  j'ajoute une petite cuillerée de sauce soja Marukin Shiboritate Nama, une pincée de piment d'Espelette et une gousse d'ail que je retirerai après cuisson.
Quand il ne reste pratiquement plus de liquide, j'arrose de quelques gouttes de balsamique blanc et commence un début de caramélisation. Je réserve.
La cuisson du riz est terminée. Je l'égoutte et le brasse délicatement avec une grosse noix de beurre.

Je ne suis pas trop dressage géométrique, mais pour une fois je m'empare de deux cercles. Il est vrai que le noir est un incitateur au graphisme... Le plus petit limitera ma compotée de tomate, que je réchauffe rapidement tout en la vivifiant par le jus d'un quart de citron. Le plus grand, légèrement décentré, contiendra le riz.
Ajouter l'entrecôte tranchée en bandes sur la planche après son aller-retour à la poêle ne prend que quelques secondes. Pas le temps que la garniture refroidisse, d'autant plus que j'avais mis les assiettes à chauffer au four. J'arrose le wagyu de sa propre graisse qui a fondu au fond de la poêle.

Un tour de moulin de poivre noir, un peu de persil ciselé, et les assiettes peuvent être posées sur la table.



wagyu, riz venere, compotée de tomate
Wagyu et riz noir venere




Résultat des courses (bovines) : comme toujours, le riz venere se révèle très savoureux ; la sauce est agréable avec sa touche un peu relevée ; la viande est fondante, goûteuse, mais pas avec le côté sanguin qui réjouit le carnivore que je suis quand j'attaque une entrecôte bien de chez nous. Le gras doit avoir un contrepoint...

Du sang, du sang, palsambleu ! 



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